Nom : Tengoshi
Prénom : Lizaja
Surnoms : Liz, Lizenka
Age : 16 ans
Origines : Française
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Apparence physique : Bien qu’elle ai 16 ans, 17 dans quelques mois, Lizaja a un visage d’enfant. Quand elle rit. Et quand elle pleure. Un beau visage d’enfant triste. Elle n’est pourtant pas spécialement petite, ni en retard : bien que très fine elle a quand même des formes. Sa peau, très pâle, ne rougit cependant jamais. A part le nez, quand il fait froid. Une longue cascade de cheveux raides et souples encadre son visage. Comme un auréole, de la même couleur, un peu plus clair, peut-être… Une couleur d’or blanc. L’or… Il y en a aussi un peu dans ses yeux quand elle rit. Le vert, il y en a toujours, plutôt clair mais vivace, comme une jeune pousse au printemps. Le printemps…
Style vestimentaire : Lizenja affectionne les vêtements orientaux, les tuniques blanches brodées d’or, les larges chemises, surtout lorsqu’elle est de bonne humeur. Lorsque ce n’est pas le cas, la même chose mais en noir, avec quelques tendances gothiques. Parfois des dentelles sombres. Parfois également des corsets. Elle aime varier les largeurs et surtout garder une pointe de style qui n’appartient qu’à elle.
Signe particulier : Un tatouage à l’intérieur du poignet droit : une rose blanche.
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Caractère : Lorsqu’elle n’est pas en crise de dépression ou d’hystérie, Lizenja est très lucide. Ce qui la ramène à la dépression. C’est sans fin. Curieuse, elle n’est courageuse qu’à ses heures – elle trouve alors la volonté de se suicider. Heureusement, la lucidité a jusque là retenu son geste. Tout le monde l’a toujours trouvé folle, avant qu’elle n’est la moindre pathologie : elle est trop originale. Parfois excentrique, elle aime dans ces moments là parler fort pour se faire remarquer. Mais elle est très fragile et un rien la déstabilise. Elle peut alors piquer une colère noire ou fondre en larmes. En dehors de ses passages excentriques – qui se déroulent généralement lorsqu’elle est très en forme, ou pas du tout – Lizenja est un peu renfermée. Non, pas renfermée : elle aime passer du temps avec les autres mais avec des amis soigneusement choisis. Sa devise : mieux vaut avoir un ami que cent connaissances (c’est d’elle). Un peu timide, effarouchée. Paradoxale. Forte. Intelligente. Complètement folle.
Aime : La gelée de poireaux, les fleurs (surtout les roses), le blanc dans ses bons jours, le noir dans ses mauvais, l’Asie, ses amis proches, lire, les histoires à l’eau de rose.
Aime pas : La gelée d’orange, les religions, l’intolérance, le rose, les histoires à l’eau de rose.
Talents : Parler japonais, écrire, dessiner. Elle aime beaucoup la guitare mais en joue très mal.
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Famille : Un père mort, Tenko, originaire du Japon et passionné par l’Inde, une mère trop sévère et alcoolique, Lola.
Amis : Angel, la poétesse maudite. Première amie de Lizaja au collège, elle donne l’impression d’être folle mais ne l’est pas du tout. Julien, jeune avocat, un peu le maître à penser du groupe. Maura, celle qui lui a « apprit » la guitare. Elle a raté sa mission !
Amours : Elle a eu plusieurs grandes passions. Il ne reste rien.
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Pathologie : Maniaco-dépressive (troubles bipolaires)
Raison de sa venue ici : Quand elle a compris qu’elle devrait aller à l’hôpital, elle s’est réfugiée ici (voir histoire).
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Histoire : Tenko venait juste d’arriver en France. Ce pays le fascinait. Il rencontra Lola dans un bal costumé, ils ne se quittèrent plus. La fascination s’estompa et Tenko resta vivre dans ce pays, avec elle. Ainsi naquit Lizaja.
La petite adorait son père, plutôt bohème : il avait fuit le Japon pour cela, vers le pays de la liberté : la France. Lola travaillait plus et avec l’âge, tandis que Tenko et Lizaja tissaient une relation de plus en plus fusionnelle, elle se renferma sur elle-même. Toutefois, l’enfance de Liz se passa bien : inscrite dans une école spéciale, à la pédagogie plus douce, elle se développa dans l’insouciance.
Jusqu’à ses 13 ans. Elle était déjà en pleine crise d’adolescence contre sa mère et seul son père parvenait à la calmer. Or, dans un tragique accident de moto, celui-ci mourut.
Ce fut un cataclysme, dans la vie de Lizaja. Ses résultats, jusque là excellents, se dégradèrent rapidement. Non qu’elle n’apprit plus ses leçons – elle ne les apprenait déjà pas – mais elle passait son temps à vagabonder en esprit, vers un monde des morts où elle retrouvait son père. Lorsqu’on la dérangeait, elle s’énervait. Puis elle s’énerva sans raison. Devint hystérique. Et en même temps, frôla la dépression. Comme sa mère ne s’occupait pas d’elle – Lola sombrait dans l’alcoolisme depuis la mort de son mari – elle s’y enfonça. Sa mère, ne pouvant plus la supporter, l’envoya en pension. Les pires années de sa vie.
La pension était sévère et Lizaja habituée à une grande liberté. Elle y dépérit. Ses rares accès de lucidités la poussaient à chercher un sens à sa vie. Elle n’en trouvait pas, pesait les avantages et les inconvénients de l’existence et tentait, après analyse, de se suicider. Ses tentatives furent découvertes et elle fut renvoyée de la pension. La directrice conseilla à sa mère de l’envoyer chez un psy. Lola suivit ce conseil.
« - Alors Liz, qu’est ce qui ne va pas ?
- Lizaja !
- Qu’est ce qui ne va pas Lizaja ?
- Tout va très bien, à quelques exceptions près.
- Quelles sont ces exceptions ?
- Vous voulez la liste ?
- Je la veux bien.
- La vie n’a aucun sens, ma mère est alcoolo, mon père est mort, tout le monde me prend pour une folle… Je continue ?
- Oui, vas-y…
- Le pire c’est qu’il y a un abruti de psy qui me prend pour une débile ! »
Comme vous avez pu le constater, les séances chez le psychiatre furent désastreuses et aggravèrent ses crises d’hystérie. Heureusement, il y avait ses amis pour la calmer. Elle les avait tous rencontrés avant de partir en pension, avant la crise, et les plus proches lui étaient restés fidèles.
Un jour, peu après les 16 ans de Liz, la dispute – quasi journalière – avec sa mère, prit des allures de drame. La jeune fille rassembla quelques affaires et partit. Elle se réfugia chez Julien : à 18 ans et des poussières, il avait un studio. Il la recueillit, tout en la prévenant qu’il ne pourrait la garder longtemps : elle était toujours mineure.
Maudissant, cet état de fait, Lizaja le supplia de faire quelque chose pour y remédier. Une idée, lumineuse comme un soleil dans un bloc de parpaing, lui vint alors : l’émancipation. A 16 ans, les jeunes qui ont de graves raisons pouvaient avoir les mêmes droits et les mêmes libertés – et les mêmes devoirs – que des majeurs. Oui, l’émancipation.
Le procès fut dur. Mais Julien, apprenti avocat, avait un talent certain. De justesse, il l’emporta. Mais les crises de Lizaja se firent de plus en plus présentes. On réunit un conseil d’urgence, constitué de Maura, Angel, Julien et bien sûr, Lizaja. Cette dernière eut bien du mal à l’accepter mais « Julien le sage » parla : elle était folle. Il le dit plus doucement que ça, pour ne pas la blesser, mais c’était bien ce message.
Pressentant qu’elle ne pouvait plus vivre dans le circuit normal et aiguillée par la peur du psychiatre, elle trouva Teikiatsu. Elle s’y retira, emportant en souvenir de ses amis un stylo plume noir et or pour leur écrire et la mémoire d’une victoire : elle avait échappé à sa mère. Grâce à Angel. Grâce à Maura. Grâce à Julien.
je (enfin elle ^^) suis le paradoxe incarné! C'est tout à fait possible d'aimer et de détester un truc ^^