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 Raphaël Sirem

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Raphaël Sirem
Pensionnaire - Pathologie : Travestisme / Hallucinations
Raphaël Sirem


Nombre de messages : 12
Pathologie(s) : Hallucinations
Date d'inscription : 09/04/2006

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MessageSujet: Raphaël Sirem   Raphaël Sirem EmptyDim 9 Avr à 16:59

Nom : Sirem
Prénom : Raphaël
Surnom : Elou (tiré de Raphaëllou)
Age : 19 ans mais il est persuadé d’en avoir 17
Origines : Français

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Apparence physique :
Il a deux océans tout doux à la place des yeux, Elou. Tout bleu, très grands, comme une mer calme. Un peu comme le ciel avant l’aube. Avec un peu de gris aussi, un tout petit peu, comme un nuage. De la brume… Et ce serait la terre, ou les feuilles de l’automne, ses cheveux. Ils sont entre châtain et roux. Une auréole si c’est un ange, une couronne si c’est un roi – vous voyez la coiffure, quoi. Il a une peau très très beige et un peu très très douce aussi. Comme lui. Il n’est pas grand, pas trop petit, il dépasse le mètre 70, il a des jambes longues comme les filles et il est tellement mince ! Presque on verrait ses os. Il aime bien ça, d’ailleurs, les os, il aime bien les montrer, pourvu qu’ils soient saillants. Il a des mains fines, pas très grandes mais aux longs doigts, ses ongles sont un peu longs : c’est à cause du violon (dont il joue comme de la guitare) et parce qu’il trouve ça joli. Pour son plus grand bonheur, ses pieds ne sont pas trop grand : il peut mettre des chaussures de fille.

Mais revenons au visage. Encadrés donc par des cheveux châtains roux qu’il a lisses et fournis, une tête plutôt grande. Au centre, un nez plutôt petit, modéré pour un garçon. Une bouche petite, mais un peu trop pulpeuse pour son sexe, à la couleur discrète, aurait pu lui donner des complexes, s’il avait voulu en avoir, bien qu’elle ne soit pas disgracieuse. Les océans de ses yeux, donc, sont bordés par de longs cils, plus sombres que ses cheveux. Au dessus, la ligne fine et douce – à moins que ce ne soit son regard qui adoucisse tout - de ses sourcils a quelques reflets roux. Son front n’est pas très grand, essentiellement couvert par la forêt de sa chevelure. Son expression est souvent rieuse, même quand il pleure. Il a des mimiques qui, si elles peuvent agacer, se révèlent plus généralement adorables. Il est mignon, Elou. On dirait un enfant.

Style vestimentaire : Féminin. Aux pieds, il aime les ballerines, rose pâle ou vert amande, avec des rubans qui se nouent autour de sa cheville maigre ; quand il fait trop froid, de fines bottes. Il porte en hiver, des pantalons larges, de diverses couleurs, bien qu’il évite les tons trop vifs. En été, au printemps, dès que le soleil pointe son nez, des corsaires, souvent un peu serrés sous le genou. Il porte rarement des vêtements « exclusivement féminins » comme les robes, à part quelquefois des jupes longues. En haut, des corsets, des blousons, presque tout lui va, des tee-shirts au col en V, il aime bien. Les couleurs pâles lui conviennent à merveille mais toutes les nuances de vert, de jaune ou de bleu lui vont pour les pulls et tee-shirts, même les plus vifs. Il porte parfois des colliers, plus en bois ou en verre qu’en perles. Quelques fois, des bonnets et autres chapeaux et plus souvent, un casque pour écouter de la musique.

Signe particulier :
Rien à signaler sinon une petite tache de naissance très claire, évoquant vaguement un soleil, sur l’avant-bras gauche. Il porte parfois de fines lunettes rectangulaires, pour lire.

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Caractère : D’une douceur incroyable, ce petit Raphaël. Hé oui, ce jeune homme qui aime la culture est surtout un grand philosophe. Capable d’une grande concentration, il reste parfois en effet plusieurs heures à « méditer ». Un bien grand mot, peut-être. Il réfléchit, il pense à tout. L’essence de sa vie et peut-être sa caractéristique la plus agaçante, c’est sa « capacité à se poser des questions ». Et à en poser aux autres ! Le petit sage silencieux se transforme en gamin curieux dès que quelque chose l’interpelle… et qu’est ce que le monde peut l’interpeller ! On ne peut pas lui en vouloir : tant de livres parlent du questionnement que personne ne lui fera croire que la curiosité est un vilain défaut. Oh, il n’est pourtant pas borné, puisque il se remet sans cesse en question. Il hait tout orgueil déplacé, toute trace de vanité, toute suffisance, toute inégalité. Animé d’un esprit de justice, il n’hésitera pas à clamer haut et fort son désaccord, contre tout ce qui le révolte.

Ce n’est pas qu’il est courageux, mais les coups ne lui font pas peur. Il aime à dire que le physique ne lui fait pas peur et lorsqu’on lui cassait la gueule, enfant, il souriait. Il disait « si vous saviez ! ». Oui, s’ils avaient su qu’il s’en moquait… Ils n’ont jamais pu lui faire de mal, de cette manière. Non, car ce qui l’effraie, sa grande hantise, se passe au niveau du mental. Avant, il craignait de perdre le contrôle. Il a passé le cap et il n’en a plus peur. Il a accepté ses limites. Ce qui lui fait peur, c’est ce qui touche son cœur. C’est ce qui lui fait mal, c’est ce qui le déchire. C’est Michel, Maria, Annick… C’est la mort de ceux qu’il aime, plus que sa propre mort, qui lui fait un tel mal. Un trait important de son caractère, également : il aime ce qui est beau et recherche, tout en sachant qu’elle n’existe pas, la perfection.

Aime :
La douceur, la musique – toutes les musiques, même les plus violentes, il trouve toujours un moyen de les trouver belle. Il a un peu de mal avec certaines dont les paroles sont agressives -, lire, peindre, tout ce qui est beau, le thé – surtout à la menthe -, la philosophie et beaucoup d’autres choses. Il aime bien l’idée de l’amour universel.
Aime pas : Peu de choses, dont l’intolérance et l’injustice, la vanité, l’hypocrisie et par-dessus tout la drogue. Il est accro. Il a la hantise des armes à feu.
Talents : Il sait peindre de beaux portraits à l’aquarelle, et jouer du violon avec un archer ou en pinçant les cordes. Il est surdoué, ce qui lui a attiré pas mal de problèmes, enfant.

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Famille : Né sous X. Adopté par Michel et Maria, un couple aimant qui ne pouvait pas avoir d’enfants. Ils faisaient partie d’une douce secte. Ils sont morts depuis 2 ans.
Amis : Plus. Il a rarement eu des amis, en fait, gamin trop mature pour son âge, lisant beaucoup.
Amours : Annick, qu’il a follement aimée. Morte depuis 2 ans.

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Pathologie : Raphaël a des hallucinations et il ne veut pas admettre qu’il a 19 ans : il est resté bloqué à 17, le moment du drame. Lorsqu’on essaie de le forcer à comprendre qu’il a grandit, il pique des crises d’angoisse et peut même devenir violent. Il a une tendance au travestisme.
Raison de sa venue ici : On a voulu l’envoyer dans un asile et il a objecté que « puisqu’il était majeur » (ce qu’il ne croit pas une seconde) il choisissait d’aller ici.

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Histoire : Jour de décembre à Marseille, il y a 19 ans. Une jeune fille entra à petits pas rapides dans la maternité. Ses longs cheveux roux dégoulinaient sur son imperméable et son gros ventre jurait avec sa maigreur juvénile. Quelques heures plus tard, elle retraversait le hall. Plus rien n’aurait pu montrer qu’elle avait été enceinte. A part ce gamin aux yeux de brume, qui dormait maintenant et qui avait comme seul souvenir de sa mère ce prénom qu’elle lui avait donné : Raphaël.

Quelques mois plus tard, un couple un peu hippie, profondément gentil, mais qui n’arrivaient pas à avoir d’enfant, entama les procédures d’adoption. A 6 mois, Raphaël était leur fils.

Le petit garçon grandit donc en paix, développant une personnalité tranquille et un amour immense pour le monde entier. Sa mère qui malgré son diplôme de bibliothécaire ne travaillait pas, s’occupa de son éducation. Il entra, à 5 ans et demi, au CP. Il savait déjà lire, plus ou moins. Aussi quand la maîtresse remit-elle aux enfants, le premier jour, un petit livre de lecture, commença-t-il à le feuilleter. Les images étaient belles, mais pas assez à son goût. Il commença à déchiffrer l’histoire. A l’illustrer. Bien sûr, ses dessins étaient maladroits, il les recommença donc. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que la cloche sonne et que les autres élèves partent en récréation. La maîtresse s’approcha de lui.

« Que fais-tu ? Tu n’as pas écouté ce que j’ai dit. Tu n’es plus à la petite école ! » lui dit elle sur un ton de reproche

Sans lever les yeux de son dessin, il lui répondit. Il restitua tout ce qu’elle avait dit dans l’heure précédente, admirablement résumé pour un enfant de cet âge. Puis il rangea ses papiers dans son petit sac, prit son goûter du matin et descendit dans la cour. Des questions plein la tête. Pourquoi cette institutrice l’accusait-elle ainsi ? Ignorait-elle donc que l’on pouvait écouter, lire et dessiner tout à la fois ?

Il tenta de nouer connaissance avec les autres enfants. Mais ceux-ci se connaissaient parfois déjà. Ou étaient absorbés dans leur jeu. Elou parlait trop, avait un trop grand besoin de précision. On dit que les enfants peuvent jouer à un même jeu avec des règles différentes. Le petit garçon brumeux ne voulait pas de ça. Pour toutes ces raisons et d’autres encore, il n’arriva pas à se faire des amis. Il ne tarda pas à s’attirer l’hostilité de l’institutrice et, dans le même temps, celle des élèves. Qu’il se taise ou pose des questions à longueur de journée, rien ne convenait. Lorsqu’il commença à rentrer chez lui tout bleu et rouge, couvert de coups et de larmes, sa mère le retira de l’école. Mais la blessure restait ancrée en Raphaël. On l’avait méprisé. On lui avait dit qu’il était nul. Alors il le croyait.

Désespérée Maria, sa mère adoptive, prit contact avec une psychologue. Au bout de quelques séances, celle-ci demanda à tester Raphaël. Un test d’intelligence… Bien que sceptique au début, Maria accepta. Le petit garçon avait un « score » si on pouvait appeler ça de cette façon, très élevé. Bien qu’il n’ait que 6 ans, la psychologue conseilla vivement de le lui dire. Cette nouvelle le remit à flot. Il n’était pas nul ! Pas fou ! Pas idiot ! Il fut soulagé, même inconsciemment, et recommença sa vie de petit garçon vif, posant des questions sans arrêt, au plus grand soulagement de ses parents et au plus grand agacement des autres.

Sa mère reprit, avec l’aide du CNED, le centre national d’enseignement à distance, son éducation. C’est vers ce moment que Raphaël comprit que ses parents adoptifs étaient membres d’une secte. Il y fut intégré, lui aussi. Bien qu’il n’y cru jamais, la secte lui offrait une communauté qui ne le rejetait pas. Il y était heureux. Il rencontra Annick.

Ils avaient 7 ans tout les deux. Etaient comme des miroirs. Ils s’entendirent à merveille. Pendant de longues années. La secte avait quelques défauts. Ses membres étaient vivement encouragés à se droguer. Raphaël et Annick commencèrent très tôt, à 10 ans. Grandissant, ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Il faut dire qu’ils étaient sans arrêt ensemble. Le début de leur adolescence se passa bien. Sex, drug and rock’n’roll.

Ils avaient leurs délires. Leurs préférences. Ils ne se disputaient jamais pour de bon. Ils s’entendaient bien avec les autres membres de la secte. Ils aimaient l’amour. Universel. Ils restaient extrêmement brillants. Grâce à l’enseignement à distance, ils passèrent leur bac à 16 ans et demi. Heureux. Sans se presser. Raphaël commença des études de philosophie. Mais c’était sans compter le drame.

Lors d’une réunion avec la plupart des membres de la secte, ils étaient tous un peu shootés, vers la fin. C’est alors que le père d’Annick sortit un pistolet et tira sur quelqu’un. Puis un autre. Et un autre. Il tua sa femme, ses amis. Puis il tira sur Annick. Raphaël, qui s’était planqué, essaya de la sauver mais il était tétanisé. Sans le voir, le père de celle qu’il aimait se tira, lui aussi, une balle dans la tête. Raphaël resta seul dans la pièce au milieu des morts. Alors il se jeta sur Annick pour pleurer. Il aurait voulu mourir mais il avait peur de s’approcher du pistolet.

Alors, jusqu’à ce que la police arrive, il pleura. Lorsque la police arriva, il pleura encore. D’abord soupçonné, il fut disculpé par la police scientifique, qui ne vit pas ses empreintes sur le pistolet. Il fut déterminé que le père d’Annick avait agi sous l’emprise de la drogue. Tout les suspects étant morts, le dossier fut refermé, après de longs mois d’analyse.

C’était il y a deux ans. Elou ne vit pas le temps passé, ou refusa de le voir. Il se traîna de psy en psy. Après un séjour à l’hôpital car il avait, depuis le choc, des hallucinations où il revoyait la scène, on lui dit d’aller à l’asile, car son cas devenait grave. Alors, il vint à Teikiatsu.
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Scarlet Soleil Mondies
Surveillant / Gardien
Scarlet Soleil Mondies


Nombre de messages : 57
Date d'inscription : 24/02/2006

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MessageSujet: Re: Raphaël Sirem   Raphaël Sirem EmptyDim 23 Avr à 4:27

Validé, désolé du retard oups

Bienvenue ^__^
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Raphaël Sirem
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