Seito, un jeune homme qui vous veux du bien...

(Rhooo le titre du poste il me donne envie de revoir "Harry un ami qui vous veut du bien )

Avant que Seito ne pointe le bout de son nez dans le bureau, Dyan était en train d’apenter son bureau de gauche à droite, en plein rangement. Enfin, rangement était un bien grand mot, et une belle plaisanterie en vérité, puisque le jeune homme rangeait tout à l’exception de deux choses : l’armoire où étaient rangés les dossiers traités, et le bureau où étaient entassées des piles de nouveaux dossiers. En gros, il ne rangeait pas ce qui nécessité le plus d’ordre. Non, il préférait arroser ses petites plantes et s’amusaient à les changer de place. Une fois par semaine, c’était la rotation, et il les décalait toutes d’une place. Lorsqu’on lui demandait à quoi cela rimait, il répondait simplement qu’il y avait des places privilégiées, comme celle à côté de Pynou, sa peluche, celle près de la fenêtre, ou encore celle sous le tableau représentant un jardin japonais. Et il estimait que toutes les plantes avaient droit au moins une fois d’occuper ces places.
Une fois ceci fini, il avait redressé les sabres accrochés aux murs, et avait changé certains tableaux de place. Résultat, le tableau du jardin japonais avait migré, et il lui avait fallu réorganiser complètement l’emplacement des plantes.
Une chose était sure, notre directeur était absolument tout sauf ordonné. Ca en était même catastrophique, et on n’avait jamais vu quelqu’un s’emmêlait autant dans son rangement.
Lorsqu’il eut finit, il s’amusa à changer les sièges de place. Tout pour éviter de ranger ce fichu bureau.
Pour finir, il se décida à ouvrir la fenêtre qui donnait sur le jardin, histoire de laisser entrer un peu d’air frais entrer ici. Reajustant son kimono en réaction au souffle froid qui venait lui fouetter la peau, il se laissa tomber dans son fauteuil, estimant qu’il avait suffisamment travailler, et qu’Edward pourrait sans doute ranger le reste. Il s’étira alors longuement, comme un félin, laissant échapper un miaulement paresseux.

Et c’est ce moment que choisit Seito pour pénétrer le bureau, surprenant le directeur en plein accès félin, poussant un petit miaulement. Sans se laisser dérouter par l’entrée, il termina de s’étirer comme si de rien n’était, adressant un grand sourire de bienvenue au nouvel arrivant.
Il le laissa donc s’approcher, se relevant lui-même de son fauteuil, pour l’observer se plier en deux. Tieeens c’était amusant ça, c’était la politesse japonaise. Est-ce que le jeune homme aurait des origines japonaises par hasard ?
Enfin peu importe… Une phrase que venait de prononcer le nouvel infirmier lui fit oublier els questions qu’il voulait poser sur ses origines.
Contournant son propre bureau, il s’approcha de Seito pour….lui sauter au cou ?

« Daaaaaans mes braaaas ! »

lança-t-il d’une voix chantonnante.

« Enfin quelqu’un qui veux bien me tutoyer »

Comment ça sa réaction est excessive ? Bon d’accord, peut être un petit peu. Mais d’une part, Dyan commençait à désespérer qu’on n’arrête de la vouvoyer, et envisageait même de s’accrocher une pancarte « tutoyez moi » autour du cou. Et voilà que quelqu’un arrivait et proposer de le tutoyer de lui-même ! Et d’autre part, n’oublions pas que Dyan était borderline, et donc les réactions excessives, elles n’étaient pas rares chez lui.
Reprenant son calme, il daigna enfin lâcher le pauvre infirmier, qui se faisait sauter dessus à peine rentré dans le bureau, s’excusant d’un petit sourire
Reconsidérant seulement alors les paroles du jeune homme, il se présenta à son tour.

« Enchanté, je m’appelle Dyan »

Et il ne donna pas son nom de famille, comme ça Seito n’aurait pas la mauvaise idée de l’appeler « Monsieur Nostrada ». Il hocha ensuite vaguement la tête, sans rien n’ajouter. A quoi bon, il n’avait pas lu le CV de toute façon. C’était sans doute Edward qui s’en était chargé et avait accepté la demande d’embaûche. Le directeur ne risquait pas de le faire lui-même puisqu’il ne savait tout bonnement pas lire !
D’ailleurs à la demande du « je signe où », Dyan eut une petite moue gênée.

« Euh eh bien…il faudrait retrouver ton contrat.. »

marmonna-t-il, l’air un peu perdu, balayant du regard le bureau qu’il n’avait pas voulu ranger.
Adressant un sourire navré à Seito, il repartit derrière son bureau avant de dire.

« Est-ce que tu pourrais m’aider ? comme je ne sais pas lire j’aurai un peu de mal à le trouver dans ce boxon… »

avoua-t-il. Et hop, rebelotte, il recommençait à dire à n’importe qui qu’il ne savait pas lire. Un jour il faudrait que Edward lui ancre bien profondément dans la tête qu’il ne fallait pas dévoiler ce genre d’information comme ça, ça pourrait leur attirer des ennuis. Un directeur qui ne sait pas lire, on n’aurait tout vu !
Mais son air embêté disparut rapidement, quand Seito mentionna les murs.

« ah oui c’est vrai, tu aimes le violet ? »

demanda-t-il d’un ton enjoué, tandis que son regard s’allumait d’une lueur enfantine, comme à chaque fois que le sujet du mauve revenait sur le tapis…