Un petit nouveau...

Après avoir errer un moment dans l'hopital, ils finirent enfin par trouver la porte du directeur. qui ça, "ils"? hé bien, un jeune homme d'une vingtaine d'année, à la tête baissé et au visage masqué par des cheveux un peu trop long et sombres, ainsi qu'un domestique de son père, la figure même du vieux majordome anglais, droit, fier, froid et bien à cheval sur le règlement. Ce fut d'ailleurs lui qui frappa à la porte et entra, suivit du jeune homme quis emblait trouver un interet incroyable à ses pieds. Sans un mot, il pénétra à la suite de l'homme dans la pièce, stressé rien qu'à l'idée de voir quelqu'un qu'il ne connaissait pas. mais il devait faire cela. peut-être que son père serait un peu fier de lui ainsi. S'il faisait un scandale maintenant.... Il n'osait même pas imaginer ce que son père penserait. Cela le fit frisonner d'effroi à l'avance.

" Bonjour mister.... Je viens vous amener M. Hargreaves..."

Dit le majordome en disignant le jeune garçon non loin de lui, visiblement terrorisé, mais tentant de prendre sur lui. Le majordome ne le regarda pas plus que cela, avant de tourner le regard vers l'autre homme. En réalité, il l'aimait bien, ce gamin. Mais il avait toujours fait son travail à la perfection. Et là, il consistait à livrer un paquet devenu encombrant pour le comte. Sans se poser de question donc, le vieux majordome obéissait.

" Je suis l'actuel majordome, Nigel Maclane, et je suis le représentant du père du jeune homme... Comme vous le savez sans doute, il désire confier son fils au sein de votre établissement, en souhaitant bien sur qu'il soit traité de la meilleure façon possible..."

S'il n'avait pas été si terrorisé, le jeune homme aurait rit de ces mots. Comme si son père se souciait vraiment de lui! Il n'était même pas venu l'accompagner jusqu'ici... Et le jeune comte ne savait en rien ce qui l'attendait dans cet établissement. Il parlait à peine français en plus... Il se voyait déjà enfermé dans une cellule, mais, quoiqu'il en soit, il ne protesterait pas. Melarian ne protestait jamais. Il se soumettait toujours. Et encore plus maitenent... maintenant qu'il n'avait plus rien ni personne pour qui se battre.

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

Une fois n’est pas coutume, Dyan trainassait encore dans son bureau, caché derrière une montagne de dossiers. Mais cette fois-ci, il avait abandonné la peinture de tous son bric à brac en violet, trop occupé à…parler à une plante posée sur ses genoux.
D’ailleurs, lorsque la porte s’ouvrit, laissant entrer un homme d’un certain age, qui effrayait Dyan par sa droiture et son air sévère, accompagné d’un jeune homme sui semblait tenter de se fondre dans le décor, caché derrière son rideau de cheveux sombres, il était en train d ‘adresser un « bonne nuit lily » à la plante en question.
Ses yeux s’arrondirent de surprise à la vue des deux personnes, et il les détailla un instant en silence, comme s’ils étaient des extra-terrestre arrivés direct de Mars. Son regard s’attarda un peu plus sur le jeune homme toujours planqué derrière sa chevelure brune. Pas de chance pour lui, le décor était violet, et une tache sombre sur du violet, ça ne passe pas inapperçu.
Jetant un œil suspicieux au majordome, qu’il croyait être –encore !- un psychologue, Dyan redeposa avec toute la délicatesse du monde sa chère « Lily » sur le bord du bureau –le seul endroit où une pile de dossiers ne trainnait pas.

« Ah euh…Bonjour »

répondit-il, lui-même un brin intimidé par tant de sérieux et d’austérité. Néanmoins, lorsque le dénommé Nigel entreprit de faire les présentations, Dyan bondit de son fauteuil, son visage ayant retrouvé son naturel enfantin et rieur.
Par de grands pas sautillant il réduit l’espace qui le séparait du majordome à zero, pour venir lui serrer la main de façon energique et enthousiaste.

« Vous êtes majordome ? Oh Dieu soit loué ! J’ai cru un instant que vous étiez un autre de ces affreux psychiatres ! Vous m’avez fait peur ! »

déclara-t-il en riant. Il voulut réserver le même sort à la main de Melarian resté toujours en retrait, mais il songea que ça n’était pas la meilleure solution vu comme il semblait intimidé.
Se rappelant alors de la politesse, il regagna d’un pas dansant son fauteuil, derrière sa montagne de paperasse, avant de proposer d’un ton chantant.

« Allez-y asseyez-vous ! »

Puis reconsiderant les paroles de l’adulte, il répondit avec spontanéité.

« Non je ne le sais pas »

Sans se rendre compte que n’importe qui de sensé à sa place aurait bêtement répondu « oui bien sur » même si ça n’avait pas été le cas. Mais ça, c’était trop demander à Dyan. Le jeune homme répondait quasiment toujours ce qui lui passait par la tête, même si c’était idiot –et généralement, ça l’était.
Sans quitter cet énorme sourire enjoué et chaleureux il ajouta.

« Bien sur qu’il sera bien traité »

Comme si c’était l’évidence même. Reposant tranquillement son regard vers Melarian, il l’observa avec un petit air contrarié collé au visage. Pourquoi semblait-il donc si mal à l’aise, c’était dommage. Il lui adressa un autre grand sourire, même s’il ne savait pas si le jeune homme le verrait, tant il semblait absorbé par la contemplation de ses pieds.

« Alors, quel est ton prénom, M. Hargreaves c’est trop officieux comme appellation ! »

lui demanda-t-il de ce même ton chantonnant.

Fort heureusement, Nigel 'navait pas vu le directeur converser tranquillement avec sa plante... Sinon, il aurait tout de suite rapatrié le gamin en angleterre. Déjà que le violet... ben c'était pas commun. Pour l'austère et impecable majordome, c'était limite indécent, d'ailleurs. mais il ne fit aucune remarque. il avait appris à bien se tenir. Il espérait juste que les psy et l'hopital n'étaient pas du même niveau que le bureau du directeur... Lui qui était si ordonné n'aurait pas put vivre 10 secondes de plus dans ce bureau...

Mais quand le directeur lui répondit qu'il ne savait pas, le serviteur ouvrit des yeux ronds comme des secoupes, et le jeune patient ne put s'empêcher de sourire un peu. Ce n'était pas commun comme situation. Et tout ce qui n'était pas commun plaisait au jeune comte.

" heu... hé bien..."

Le marjordome toussota un peu pour se reprendre. franchement, ne même pas connaitre ses patients... surtout un comte... et en plus, l'avouer! Cet homme manquer de tac et de savoir faire british! ^^ Surtout au vue de la façon familière dont il lui avait serrer la main un peu plus tot. le majordome s'en serait étrangler dans son noued papillon, si cela n'eut pas risqué d'être indécent, de succombé étrangler là, en plein milieu du bureau d'un autre pour une poignée de main.

Le majordome ne s'assit pas, restant droit comme un i, tandis que le jeune homme prit place, fixant toujours ses magnifiique petits pieds entouré d'une magnifique paires de chaussures bien cirées... Il se permettait de temps à autre un regard à travers le rideaux sombres de sa chevelure, mais il le baissait presque aussitot. ceci dit, cela ne l'empêcha pas de voir le sourire rassurant du directeur.

Lorsqu'on ;lui posa enfin une question, le jeune homme releva son visage, posant son regard une fraction de seconde sur le directeur avant de le détourner rapidemment, se frottant légèrement et nerveusement le bras.

"mel..."

Murmura le jeune homme d'une voix timide, avant de retourner dans son mutislme habituel. A côté, Nigel était en traind e faire une attaque... ou la frolait du moins devant tant de familiarité! ^^;;; Bah nigel était nigel, un phénomène sur patte!

" hum.. oui, Melarian..."

Corrigea t-il, n'appréciant pas que quelqu'un appelle son patron par un surnom si grotesque, et n'appréciant surtout pas que le jeune homme ait donné ce surnom comme prénom. Mais le majordome se reprit bien vite! tout le flegme de son métier, de ses dizaines d'années de métier plus précisément. On se serait cru en plein 19 ème, au vue de la tête du majordome et du constume du jeune homme.

" Bien, alors, pour vous le rappeller, le jeune comte souffre d'un trouble du comportement assez inquiétant qui préoccupe grandement le comte Hargreaves. Nous vous serions grèe de tenter d'y remedier..."

Une pique au fait qu'on ne se souvienne pas d'eux. ça, Nigel n'appréciait pas! En des dizaines d'années de métiers, il n'avait pas oublier un visage des nombreux invités de ses maitres, se les rappellait chaque jour pour ne jamais oublier de les saluer au cas ou il en croiserez dans la rue... et cet avorton, directeur, qui plus ait, n'était même pas capable de se rappeler ses visiteur du jour? Enfin bref, notre cher directeur ne s'était pas fait un ami là... mais en tous cas, il avait déjà réussit à distraire un peu le jeune patient de ses sombres pensées par son côté inhabituel. En effet, le jeune comte s'attendait à pire! bien pire même!

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

D’accord, Dyan allait devoir revoir son jugement d’urgence parce que de toute evidence cet énergumène qui ressemblait plus à un pingouin rabougri qu’autre chose était bien pire qu’un psychologue. Mais ça n’allait certainement pas déstabiliser notre petit directeur. OH que non, il en fallait bien plus pour le destabiliser. D’ailleurs, le majordome –qui semblait fait en cire vu le peu de mouvement qu’il faisait- cachait parfaitement bien toutes ses pensées derrière un masque d’impassibilité, donc Dyan ne put en aucun cas deviné toutes les critiques qu’il lui aurait adressé s’il en avait la permission. Néanmoins, avoir un glaçon sur patte dans son bureau ne plaisait pas réellement au Dydy, qui songeait déjà à une façon de le faire déguerpir, comme il avait agi avec les psychologues précédemment. La meilleure solution restait sans aucun doute la franchise. Et tant pis s’il ne s’attirait pas la sympathique de l’iceberg –de toute façon, c’était sans doute trop tard pour essayer de nouer une quelconque amitié avec le frigidaire ici présent. Et si ça continuait, il allait pouvoir collectionner les surnoms que Dyan s‘amusait à lui donner dans sa tête. Rien qu’à l’imaginer en frigo, il eut un mal fou à ne pas exploser de rire. C’est que partir dans un fou-rire ainsi, sans raison, serait très mal vu. Dyan se mordit donc la langue, histoire de ne pas passer pour encore plus fou qu’il ne l’était, et détourna le regard avant que son imagination ne s’amuse à déguiser Nigel en pingouin…

Ignorant le petit toussotement de cet homme austère, Dyan fixa donc ses deux yeux améthystes sur le premier objet qui lui vint à l’esprit, soit, sa plante, Lily.
Attendant que le jeune homme prenne place, il concentra toute son attention sur les feuilles vertes du végétal, tout en se répétant intérieurement que le majordome n’était pas un pingouin. Tout compte fait, il aurait mieux fait d’exploser de rire au nez de Nigel, car à fixer de façon si attentive les feuilles de la dénommée Lily, il avait l’air encore plus étrange.

La réponse de Melarian parvint finalement à ses oreilles même si sa voix se faisait timide est donc discrète. Allez hop, il repartait derrière son rideau de cheveux. Bon sang, il faisait la paire frigo et rideau… Le duo de choc.
Dyan songea avec déception qu’il aurait plus de mal à faire parler ce nouveau venu que les deux autres qu’il avait accueilli. C’était assez ennuyeux, parce que notre directeur était lui, TRES bavard. Tellement bavard que s’il le fallait il mènerait la conversation tout seul.
En entendant la rectification du glaçon, il lui adressa un sourire qu’il voulait aimable, mais qui avait tendance à un peu trop s’étirer, rien qu’en l’imaginant à nouveau en palmipède. C’est qu’il aurait l’air d’un bel imbécile avec un bec… Passons… ça n’était pas le sujet.

« Mel c’est mignon aussi »

répondit-il avec un petit haussement d’épaule. Ca y est, il devait s’être attiré les foudres du sieur, qui allait surement faire une attaque rien qu’à l’idée que quelqu’un puisse appeler son petit protégé autrement que « monseigneur ».
Bon, avant que le majordome n’est une crise cardiaque, il fallait le faire évacuer la pièce. Non parce que si l’on trouve un mort sur les lieux ça pouvait être gênant, alors que si son cœur le lâchait dehors…

De toute façon, les aurevoirs n’allaient certainement pas s’éterniser, Dyan ne s’attendait pas à de grandes effusions entre un glaçon et un jeune homme qui semblait pour le moins…traumatisé.

Mais apparemment, Nigel ne semblait pas d’avis de partir tout de suite. L’avantage avec le psychologue, c’est que, n’ayant généralement rien à faire du patient, il ne se fait pas prier pour débarrasser le plancher, et semble même pressé de partir. Là, le Dyan avait à faire à un plus gros morceau… Il ne perçut même pas la pique lancée par la majordome. C’était beaucoup trop subtile pour qu’un esprit simple comme le directeur le distingue.
Il se contenta donc de lui répondre par un grand sourire enjoué, comme si de rien n’était.

« Bien sur que nous allons tenter de l’aider, il est là pour ça, non ? »

répliqua-t-il en tapotant légèrement dans ses mains pour témoigner son enthousiasme. Maintenant que Nigel était rassuré –enfin…presque- il pouvait gentiment essayer de le virer de son bureau, histoire que ce pingouin tiré à 4 épingles n’apprenne pas que le directeur de cet établissement ne savait pas écrire. Là, ça serait sans doute le scandale.

« Si vous n’avez plus d’autres questions, je pense que vous pouvez y aller. Je vais régler tous les papiers avec Mel….arian »

se rattrapa-t-il de justesse. Non, Dyan n’avait pas fait dans la subtilité pour essayer d’évacuer son bureau. La subtilité, il ne connaissait pas ça. Et de toute façon, se faire passer pour un fou aux yeux d’une énième personne….il n’était plus à ça près. Surtout si c’était aux yeux d’un pingouin ! Allez hop, il dut se mordre à nouveau la lèvre pour ne pas éclater de rire…

L'iceerg en question se disait au moins autant de chose sur le directeur que le directeur lui-même! et il doutait de vouloir encore laisser son jeune maître dans ce bureau. Mais avait-il le choix? Et voilà qu'en plus le dingu... le directeur, pardon, fixait une plante verte avec une attention toute particulière. rendez vous compte, une plante verte! alors qu'il avait de personnes dans son bureau, et pas n'importe qui! Il en aurait fait une syncope, si les icebergs pouvaient s'évanouir.

Quand à Melarian, il semblait ene ffet bien dans son monde. mais c'était pour ça qu'il était ici, non, pour se sortir de là. le jeune homme avait en effet des rapports sociaux très difficiles, et on comprenait bien pourquoi. cela dit, il aurait suffit de lui dire qu'on voulait qu'il parle pour qu'il ne s'arrête plus! Melarian était prêt à tout pour satisfaire les autres, pour ne decevoir personne, pour une simple caresse affective dans ses cheveux noir corbeau, un regard tendre, ou un sourire... Tout ce qui pouvait marqué qu'on était satisfait de lui, qu'il n'était pas aussi imparfait que ce qu'on lui avait fait croire toute sa vie...

Mel, c'est mignon aussi... des mots qui aurait volontiers fait soit tomber dans les pommes le majordome, soit le rendre hystéirque au point d'étrangler le directeur... si tant est qu'une poupée de cire pouvait faire cela. Quand à aider son maître, il était vraiment scpetique... il allait l'aider comme l'énergumène en face, on le mettant dans une chambre peinte en violet avec une plante verte? Nulle doute que cette visite laisserait des séquelles indélébiles chez le pauvre majordomes.. On en parlerait encore chez les majordome de sa famille dans 10 générations... Dyan allait devenir une légende vivante! ^^;;; enfin bref, mieux valait que Nigel cesse de penser à cela, pour le bien de son jeune maître.

" hé bien... j'ai encore quelques questions.... comme les visites, s'il aura un colocataire... quel type dans ce cas là... les taux de réussite... Et puis laisser seul monsieur le comte hargreaves..."

C'était limite s'il ne citait pas toute la généalogie... du style Monsieur le comte hargreaves, 7èdu nom, descendant de... et bla bla bla... histoire de montrerque le Mel ne lui convenait vraiment pas! et en plus il insistait, ce directeur! ah, vite, il avait besoin de sel ou d'eau, ou d'un matelas, il alalit défaillir! Il s'appretait à rétorquer, quand une voix timide s'éleva.

" nigel... ça ira..."

Des mots à peine plus que murmurer sortant des lèvres fines du jeune homme. le majordome ne s'opposait jamais à un ordre, même s'il doutait de cela. Son jeune maître, Melarian, avait vraiment trop de mal dans ses relation avec les gens, et en souffrait grandement. Et il doutait des capacité de cet institut pour le sortir de là.

" bien, monsieur, de toutes façons, je doute que notre charmant convive ne sache répondre à mes questions.."

et paf, encore un pique. Nigel se tourna vers le jeune homme,s 'inclina, et n'eut pour toute réponse qu'un léger sourire de malarian derrière son rideau de cheveux. c'était quand même un cas ce gamin. mais bon, on comprenait pourquoi il était ici au moins! ^^;;;

Le majordome sortit rapidemment, et salua avant de rfermer la porte, cherchant de l'air et un semblant de raison dans ce monde de fou. Direction la voiture, l'avion, et londres... Melarian, lui restait seul avec le directeur dans ce bureau... ce qui le stressait encore plus bien sur...

" Quel papier dois-je signer?"

demanda t-il alors. il était rare qu'il prenne de telles initiatives, mais il le faisait, il prenait sur lui pour que son père soit fier de lui. mais ses tremblements, sa paleur, montrait bien son stresse... si ça continuait, c'était lui qui allait faire une syncope...

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

Il était amusant de constater que, plus Dyan faisait d’effort pour paraître sérieux, plus il passait pour un fou. Peut être devrait-il se comporter comme il l’entendait alors ? Non…définitivement non. S’il s’écoutait, il aurait sauté au cou de Melarian et du pingouin pour les saluer, puis il leur aurait certainement parlé de la pluie et du beau temps, de la vie de Lily, sa plante, de celle d’Edward aussi, et tout un tas de truc ininteressant au possible à leur yeux, mais fascinant du point de vue du directeur.
De toute façon, il ne voyait pas quelle attitude adoptait avec cet espece de frigo sur patte. Celui-ci semblait s’offusquer de voir Dyan fixer ainsi sa plante, les ignorant glorieusement. Mais aurait-il apprécié son attitude si le jeune japonais avait planté ses deux améthystes dans son regard, et s’était mis à rire ouvertement en l’imaginant en palmipède ? Non, il en doutait sérieusement… Bah, ce Nigel devait faire parti des éternels mécontents, et avec ce genre de cas, il n’y avait rien à faire –à part, comme il le faisait actuellement, essayer d’évacuer le bureau.

Seulement voilà, maintenant il se mettait à déferler une rafale de questions sur le pauvre Dyan, qui avait posé cette maudite question dans le seul but de se montrer poli. Mais l’autre ne l’entendait pas de cette oreille, alors autant répondre bien gentiment à ses questions histoire qu’il se trouve rassuré –enfin, un peu plus rassuré disons, car ce genre d’iceberg ne se verrait récomforté par rien venant de la part d’un directeur excentrique vivant dans du violet…

« Eh bien, les visites sont autorisés durant les week-end et les périodes scolaires »

répondit Dyan, qui, fort heureusement, avait été mis au courant de ce genre de détail par Edward. Il connaissait tout du fontionnement de Teikiatsu- et pour cause l’ayant crée- seul le côté paperasse lui échappait encore. Mais celui-là, il s’en passait volontiers et le laissait de bon cœur à Edward –au grand malheur de ce dernier d’ailleurs…

« Melarian aura un colocataire. Sans doute quelqu’un qui serait ici pour des raisons à peu près similaires aux siennes »

enchanna-t-il ensuite. Ca, c’était vrai en théorie. Malheureusement, Dyan, qui n’avait aucun sens logique, avait une facheuse tendance à donner des numéros de chambre au hasard. Parfois Edward « comblait les trous » en suivant cette règle, mais lorsque le directeur s’occupait lui-même de la repartition des chambres, c’était un grand n’importe quoi. D’ailleurs, Mel allait sans aucun doute se retrouver avec une chambre encore vide alors qu’il y en avait deja plusieurs à combler… Mais demander à Dydy d’être logique, c’était trop demander…

« Quant au taux de reussite, je suis désolé, mais je suis incapable de vous donner des chiffres, car l’établissement n’a ouvert que très récemment, et Monsieur Melarian est l’un de nos premiers pensionnaires »

Ca, ca n’allait surement pas plaire au pingouin qui allait s’offusquer d’apprendre que son petit protégé servait en quelque sorte de « cobbaye ». Mais bon, Dyan n’allait pas lui mentir et inventer des faux chiffres tout de même ? De toute façon, même s’il l’avait voulu, le directeur mentait affreusement mal. Pour un peu son nez se serait allongé, et on aurait vu apparaître en rouge sur son front « menteur ». Alors autant dire la vérité. Et puis, pour ne rien vous cacher… Dydy en venait presque à s’amuser de choquer l’espece de glaçon humain. C’était trop amusant de le voir lutter intérieurement pour ne ni défaillir, ni étranger le japonais assis derrière son bureau.

Il s’était empressé de répondre à toutes les questions, et n’avait du coup pas eu le temps d’entendre le jeune homme ordonner à son majordome de stoper ses questions. En revanche, il entendit ce dernier déclarer que Dyan ne saurait pas répondre à ses questions. Fronçant les sourcils, il ne put s’empêcher de songer que si ce fichu frigo avait ouvert ses feuilles de choux, il aurait sans doute entendu les réponses qu’il attendait.
Mais bon, finalement l’instant tant attendu arriva : Nigel sortit de la pièce. Comme Dyan s’y attendait, il n’eut pas droit à la scène émouvante des adieux. C’était sans doute trop demander à cet iceberg que de fondre…

Dyan ne put retenir un immense sourire d’envahir son visage, tant il était soulagé d’avoir reussi à se debarrasser du majordome de Melarian. Mais le plus dur restait encore à faire, car le petit Melarian semblait tétanisé. Allons bons, Dyan n’avait pourtant rien d’effrayant. La gentillesse –et la stupidité- se lisait ouvertement sur son visage.
Devant une pareille attitude, le directeur ne put pas garder la langue dans sa poche.

« Pas la peine d’être si effrayé… Tu sais je ne vais pas te manger… je ne suis pas cannibale. Et puis de toute façon je n’aime pas la viande, ça a un gout bizarre. Je préfère les fruits c’est meilleure… Et puis de toute façon, un directeur qui mange ses pensionnaires… ça serait un peu bizarre, non ? »

Et voilà qu’il repartait dans son flot de paroles inutiles. Il avait toujours besoin de justifier ses dires, et par-dessus le marché, par des justifications assez saugrenues… Comme si Melarian n’avait pas compris que Dyan n’allait pas réellement le manger.

« Quoiqu’il en soit, je sais que c’est difficile d’intégrer un nouveau lieu, mais tu sais on n’est pas méchant ici… Si tu veux je peux essayer de trouver Edward ? Tu verras il est très gentil, c’est lui qui s’occupait de moi quand j’ai été interné, et il est très gentil avec tout le monde ! »

continua-t-il. Se rendait-il au moins comtpe qu’il faisait un monologue, et qu’à autant parler il risquait d’encore plus effrayer le jeune homme ? Non pensez-vous, Dyan était empli de bonnes intentions et il voulait juste rassurer ce jeune homme apeuré..
Mais à force de se perdre en blabla, il en avait oublié sa question…. Quel étourdi ce directeur !

Une fois l'iceberg partit, le majordome toujours mécontent et, précisons le, qui le serait resté même si le directeur était un génie - Nigel avait en effet du mal à revenir sur ses jugements sur les gens- le patient se retrouva seul avec un parfait inconnu dans le bureau, encore plus stressé par le départ de Nigel, qui semblait un peu comme un îlot... certes froid... auquel s'accrocher dans l'océan: une part de son chez lui, de son angleterre sur place ici... hors là, le jeuen homme se retrouvait avec un parfait inconnu et seul. N'importe qui en aurait été stressé... et avec ses phobies, le jeune homme encore plus!

Heureusement, le directeur semblait beaucoup moins pertubé et déboussolé que lui! sinon, imaginer un peu le silence... qui aurait duré... enfin bref, heureusement que dyan était là et prenait les choses en mains! Le jeune homem 'lécouta surpris, et osa même un regard étonné sur cette homme. mais c'était qui cze dingue, le directeur? pas possible! Mais ce flots de paroles 'inutiles" ne l'étaient pas tant que cela.... le jeune agrçon esquissa en effet un sourire, amusé par l'homme face à lui, réprimant un peu sa peur au profit du divertissement que lui offrait l'étrange personnage... mais voilà... il lui avoua aussi avoir été interné! le jeune homme comprenait mieux... ceci dit un directeur d'asile ancien interné... heu... y'avait comme un bug... c'était bizzarre.... et le jeune homme se demanda si l'homme était totalement guérit! ^^

si seulement Nigel aurait su cela! je vous laisse imaginer l'état dans lequel le pauvre serait ressortit d'ici... au fond, on aurait pu accuser dyan d'homicide involontaire... mais enfin bref, Nigel n'était pas là, il était toujours en vie, bien que traumatisé à vie par cette rencontre... quand à notre petit Melarian, il eut son sourire qui s'aggrandit un peu et sa timidité qui diminuait au fur et à mesure des paroles de l'home... lentement, certes, mais vu que l'homme parlait beaucoup... ^^

" non, c'est parfait... je ne voudrai pas vous déranger!"

répondit-il timidement à sa proposition, rougissant à nouveu et baissant la tête, avant de la relever...

" je... je sais que vous n'allez pas me manger, vous avez l'air plutot sympathique!"

il os un nouveau sourire, chose encourageante pour son futur traitement et pour le directeur, qui faiait déjà des miracle avec lui par son humour... et puis, d'un côté, mélarian avait promis de faire des efforts considérables et de prendre un peu sur lui. le plus dure à soigner chez lui serait son manque affectif et ses relations difficles avec les autres à cause de ses phobies et de ce manque...

Il n'osa cependant pas renouveller sa question. la prise d'initiatives était quelque chose de difficile chez le jeune homme. il se tut donc à nouveau, mais semblait déjà un peu mieux... oui, bon un chouya, un tout petit peu, mais c'était déjà ça! fallait pas non plus lui demander de sauter sur le bureau et de faire un gros calin au directeur en lui racontant sa vie comme ça... quoique si on le lui demandait, il serait capable de le faire, rien que pour faire plaisir à l'homme.... Il était vraiment déséspérant comme patient! ^^;;;;

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

« Je crois que je vais devoir accrocher une pancarte autour de mon cou avec marqué ‘’tutoyez-moi’’ »

soupira-t-il doucement, appuyant sa joue contre sa main d’un air maussade.
Il ajouta ensuite, en guise d’explication.

« non parce que tout le monde s’entête à me vouvoyer… je ne comprends pas pourquoi ! J’ai l’air si vieux que ça ? »

Ah ça, pour ne pas avoir l’air vieux… Difficile de paraître plus enfantin que Dyan. Mais l’idée que cela venait plutôt du fait qu’il était le directeur, et donc le membre le plus haut placé dans la hierarchie de l’établissement, ne lui traversa pas l’esprit. Il resta donc longuement pensif, cherchant la solution la plus probable à son problème. Enfin soit, il allai véritablement finir par se la faire sa pancarte, car répéter à chaque nouvelle arrivant « tutoie-moi » devenait un peu lassant. Mais comme an parallèle il ne supportait pas qu’on le vouvoie…

« Et puis tu ne me déranges pas hein »

ajouta-t-il avec un grand sourire chaleureux, comme il savait si bien les faire.

« En fait le seul problème…c’est que je ne sais pas comment trouver Edward… je ne sais pas où il est…. Il doit être en train d’arroser les fleurs… »

3615 la vie d’Edward, Dyan en direct. Il avait toujours cette facheuse habitude de raconter la vie des autres sinon la sienne, de réfléchir à voix haute, de donner un tas de détails inutiles. Et il continuait à parler, desfois tout seul puisqu’on l’écoutait rarement, mais il ne semblait même pas s’en rendre compte. Il aimait bien parler, et lorsqu’il se retrouvait en face de quelqu’un de peu bavard, il se sentait obligé de parler pour deux…
Son sourire ne fit que s’élargir –si tenté que ça soi possible- au compliment du jeune homme.

« Toi aussi tu as l’air gentil »

répondit-il d’un air enjoué. Bon, ça n’était pas véritablement un compliment, puisque Dyan trouvait tout et tout le monde gentil –à l’exception des psychologues, des médecins, et des pingouins-frigidaire.
Reprenant un air plus sérieux, comme s’il allait aborder un sujet très épineux, il croisa les mains sur le bureau.

« Tu sais, si tu ne te sens pas bien, je peux te prêter ma peluche, Pynou. Moi quand je suis triste, il arrive toujours à me remonter le moral »

Joignant le geste à la parole, il sortit de sous son bureau une vieille peluche. C’était un lapin violet, légèrement déchiré, auquel il manquait un œil.
Dyan lui adressa un petit sourire encourageant, mais on lisait clairement sur son visage que s’il devait prêter Pynou à Mel, la séparation serait très douloureuse, comme s’il devait quitter un grand ammi à lui –c’était d’ailleurs le cas.
Cette espèce de bouille de gamin était à la fois attendrissante et risible. Bref, du Dyan tout craché.

Enfin, peut être aurait-il à éviter cet enorme sacrifice. Mel avait deja esquissé un sourire, c’était plutôt encourageant ! Même s’il était encore bien loin de battre Dyan qui balançait des sourires à tout bout de champ.
Se rappelant finalement des formalités, il se redressa d’un bond, pour aller chercher une petite clef, avec un porte-clef violet sur lequel était inscrit le chiffre « 2 ».
Il la tendit alors joyeusement à Melarian

« Voilà la clef de ta chambre. Il ne te reste plus qu’à signer ton dossier mais euh…j’aurai besoin de ton aide pour le trouver parce que je ne sais pas très bien lire »

expliqua-t-il avec un sourire gêné.

Le jeune homme trouvait le directeur surprenant, et surtout, pas dun tout conventionnel. mais cela faisait tout son charme et en partie les miracles qu'il avait déjà accompli avec le timide melarian. Lui qui angoissait à l'idée de rencontrer le directeur de cet établissement se sentait beaucoup mieux! ce serait peut-être plus dur avec son compagnon de cellule!

A la question, Melarian hocha négativement la tête. Non, il avait pas l'air vieux, c'est juste que... enfin bref, c'était la convention, et en plus, il était plus agé que lui! sans compter l'éducation stricte de Melarian, et ses tendances à vouvoyer à tout va!

L'homme repartit dans une drole de discussion... parler d'un type qui arrosait les fleur, le co-directeur, sans doute... Enfin bref, vreaiment mais alors vraiment pas conventionnel ce type! Mais terriblement mignon et enfantin! Oui, le genre qui arrivait à détendre Mzelarian, parce que, être en face de lui, c'était un peu comme être en face d'un enfant. Certes, Malarian était aussi tendu devant un enfant... Mais moins déjà que devvant unn adulte. Ils ne le jugeaient pas, eux, au moins. Ou en tout cas pas de la même manières... les adultes étaient plus sévères, et avaient plus de critères, comme tiens toi bien, ne mets pas tes coudes sur la tables, c'est un abtard et autres... des notions qui échappaient parfois aux enfants, même lorsqu'ils étaient cruels...

Et le directeur n'avait rien d'un enfant cruel, au contraire! d'ailleurs, avec sa peluche, il réussit à faire soupirer le jeune homme de joue, un petit rire, dans un souffle. il était marrant, ce truc sans oeil, ce lapin violet...

" je vous remercie, mais ce en sera pas nécessaire, je pense qu'il est bien mieux avec lui... je ne sais pas m'occuper des peluches!"

oh, et une tentaticve d'humour - enfin, un humour, tout est relatif- de la part du jeune homme devant le directeur et le lapin. Il leurs trouvait presque d'ailleurs une étrange ressemblance! ^^

Il prit la clef en hochant la tête, se demandant s'il aurait un colocataire, qui il serait, mais n'osant pas poser les questions nécessaires à ses réponses... ben ouais, il osait pas, quoique pour le colocataires, il aurait aimé savoir. il s'appreta à ouvrir la bouche. mais il la referma aussitot, renonçant à sa question. Le directeur, lui, lui en posa une. Une surprenante,d 'ailleurs. mais le jeuen homme en fit aucun commentaire, et hocha la tête, pour dire qu'il aiderait l'homme. Heureusement que Dyan parlait pour deux! ça n'aurait vraiment pas &été triste sinon!

Mais devant le sourire géné, le jeune homme ne put s'empêcher d'ajouter avec un sourire gentil.

" bien sur que je vais vous aidez... ou sont les dossiers?"

demanda t-il poliemment, posément, et avec un sourire qui se voulait tout doux et rassurant. Il n'y avait pas à se sentir géné devant lui. Car si Melarian était très timide, enfin, pas timide, mais avait toujours peur de mal faire donc s'isoler, il n'en était pas mins en grande partie dépourvu de préjugé... quoique c'est vrai qu'il tiqua un peu en apprenantque le directeur avait été interné, qu'il avait un ami lapin violet et qu'il ne savait pas lire. mais il s'en accomoda très vite, et, vu le caractère non conventionnelle du directeur, on comprend qu'il ait put tiqué... mais maintenant, il trouvait cela fabuleux! au contraire! cela changeait, le mettait à l'aise....

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

Il était amusant de constater que celui qui semblait le plus traumatisé à son entrée dans le bureau, était au final celui qui en sortirait le moins chamboulé par les réactions anormales et extravagantes du directeur. En fait, l’attitude loufoque de Dyan semblait même le mettre à l’aise. Et c’était tant mieux, car le mettre à l’aise, c’était justement ce qu’il cherchait à faire. Après tout, il n’était pas un bourreau, et Teikiatsu était loin d’être une prison, alors il était inutile d’être effrayé, c’est ce que Dydy essayait de montrer à Melarian.

Il fut d’ailleurs enchanté d’entendre s’échapper un semblant de petit rire de la bouche de son nouveau petit protégé. Apparemment, sa gêne l’avait partiellement quitté, c’était un bon début.
Il apprendrait sans doute vite à se mettre à l’aise ici. Les pensionnaires avaient tous l’air gentils –du moins ceux que Dyan avait accueilli- et les membres du personnel aussi.

Quoiqu’il en soit, le directeur fut tout de même rassuré de voir Melarian refuser sa proposition. Parce que même s’il voulait se montrer gentil, prêter Pynou était comme une déchirure pour lui. Comme dit, lorsqu’il était triste, il était l’un des seuls à réussir à lui remonter un tant soit peu le moral !
Mais les paroles de Mel ne furent pas interprétées comme de l’humour. Dyan n’était pas le genre de personne à comprendre ces subtilités. Comme l’avait si bien compris le jeune anglais, il était encore un enfant, et les enfants prennent tout au pied de la lettre. C’est donc ce que fit le japonais.

« Tu ne sais pas t’en occuper ? Mais ça n’est pas très difficile ! Il ne demande rien à manger –même si je soupçonne Pynou de me voler des bonbons dans mon bureau quand je tourne le dos !- et il suffit juste de les promener de temps en temps »

répondit-il avec un grand sourire, tout fier d’avoir put apprendre quelque chose à quelqu’un. C’était chose assez rare, et généralement c’était les autres qui lui enseignaient leur savoir. Alors pour une fois, ça serait lui qui aurait été utile à quelque chose. Du moins, c’est ce qu’il croyait, et vallait mieux le laisser se bercer de cette illusion, ça lui faisait bien trop plaisir !

« Tu devrais essayer ! Ce sont des très gentils amis ! »

ajouta-t-il en posant Pynou sur un coin du bureau, lui caressant affectueusement la tête. Pour un peu, il aurait proposé à Melarian de lui acheter une peluche… En fait, si le jeune homme, même par jeu lui répondait quelque chose comme « oui j’y penserai », il risquait effectivement de se retrouver avec un cadeau surprise posé sur son oreiller de la part de Dyan.
Ne jamais plaisanter avec lui, il prenait tout, absolument tout au premier degrès…
Oh tiens, un autre sourire de Melarian. C’est qu’il souriait de plus en plus celui-là.
Enfin soit, le directeur le lui rendit en quatre fois plus grand.
Mais la question du jeune homme le surprit, et ses yeux s’arrondirent de surprise un instant.
Où étaient les dossiers ? Mais comment pouvait-il les louper, on ne voyait que ça dans le bureau !

« Euh eh bien, ils sont tous là »

rpéondit Dyan en désignant du doigt les 4 hautes piles de dossier entassées sur son bureau.
Avec un autre sourire d’excuse il ajouta.

« Je suis désolé, c’est pas très rangé »

Mais il se trouvait que le seul à ranger le bureau du directeur était le co-directeur, et ce dernier n’étant pas passé ici aujourd’hui, on voyait clairement le résultat. Et comme Dyan était quelqu’un de bordélique, il entassait ici tous les dossiers qu’on lui envoyait.
Contournant le bureau pour reprendre place sur son fauteuil, il adressa un petit clin d’œil à Pynou, toujours installé sur un coin du meuble, avant d’ajouter, avec un autre de ses grands sourires emplis de gentillesse.

« C’est très gentil à toi de m’aider. J’ai un peu de mal avec les dossiers vu que je n’arrive à les lire que de très très près »

Oui et coller son nez sur chaque pochette n’était vraiment pas l’idéal, sauf peut être pour se ridiculiser.

« Quand tu l’auras trouvé il ne te restera plus qu’à signer et tu pourras faire ce que tu veux »

ajouta-t-il d’un air enthousiaste.

Melarian Trouvait vraiment le directeur très particulier. a ce demandait s'il ne devait pas être plus interné que lui-même! Mais il était si adorable! Quelqu'un de particulier, mais qui paraissait foncièrement gentil. C'était rassurant, vraiiment, en un sens. Et quand il lui expliqua comme soigner une peluche, Malarian en fut surpris, et attendri. Il paraissait vraiment sérieux, c'était du délire complet, mais le jeuen anglais voulait bien se pretait au jeu.

" merci pour vos conseils! j'essaierai un jour!"

répondit-il avec un sourire et une lueur amusée dans le regard, un peu bicoup plus détendu, sans nul doute, qu'à son entrée ici. C'était Dyan qui aurait du lui servir de psy, avec lui, il aurait réussit des progrés faramineux... Même si le tutoiement n'était pas encore passé! ^^

Mais la réponse de Dyan sur les dossiers surpris Melarian. Non, c'était une blague là, ne me dites pas que la pile de dossiers ici était celle des pensionnaires? ce n'était absolument pas possible! Melarian avait cru à des dossiers d'intendance, des inscription, de la paperesse, mais les dossiers des pensionnaires. Il sourit scependant, et se décida à se relever, afin de chercher le sien dans la pile posé sur le bureau du directeur. Bien sur, il serait parmis les derniers qu'il verrait, comme toujours quand on cherchait quelque chose!

Cependant, à l'excuse du directeur, malrian sourit. ça pour n'être pas bien rangé! lui qui était le propre même du rangement et la la maniaquerie, on se demande de qui il pouvait bien hérité cela, si ce n'était de son cher Nigel, se retenait presque de rire ou de s'enfuir devant ça!

" ce n'est pas bien grave!"

répondit-il simplement avec un nouveau léger sourire, s'attaquand à la deuxième pile. Et dyan qui parlait toujours! encore heureux, il était vraiment gentil ce directeur! espérons que les pensionnaires le soi aussi!

" cela ne me dérange pas du tout, c'est normal monssieur!"

allez, la troisème pile à présent, arghhh! il le trouvait pas... et en effet, dans la dernière pile, et dans les trois derniers dossiers, le sien, hourra!

" voilà, je l'ai!"

dit-il triomphant, avant de s'assoire t de l'ouvrir, cherchant où il devait signer pour son "incarcération". mais bien vite, Melarian décovrirait que ce n'était pas aussi effrayant qu'il le croyait, cette endroit. déjà, Dyan arrivait à le rassurer là dessus!

" vous... vous auriez un stylo, s'il vous plait?"

la demande était polie et timide, et autant prévenir dyan: abandonner le vouvoiement serait difficile, voir impossible pour le jeune homme! Pauvre dyan! il ne lui restait plus que la solution de la pancarte! comme quoi le pinguin frigidaire avait tout de même eut beazucoup plus d'influence qu'on le croyait sur Melarian et ses habitudes!

Directeur / Admin Nombre de messages : 220 Date d'inscription : 15/12/2005

Alalah, Melarian venait de dire exactement ce qu’il fallait éviter de dire. Pour Dyan les paroles de Mel revenaient à peu près à « oui ça m’intéresse je veux bien une peluche ». C’est qu’il allait véritablement se trouver avec une peluche sur l’oreiller s’il continuait à entrer dans le jeu du directeur… Enfin, vallait sans doute mieux ça et que Dydy soit content plutôt que de le contrarier en refusant. Au pire, il pourrait toujours jeter la peluche si elle le dérangeait. Tant que Dyan ne l’apprenait pas du moins, sinon il risquait d’appeler « SOS peluches maltraitées », ou bien de créer lui-même une association d’aide aux doudous en danger. Mais d’après Dyan, Melarian n’avait pas une tête à maltraiter les peluches, aussi lui tendit-il un grand sourire, sa main caressant toujours distraitement la tête de Pynou.

« Si tu veux je connais une adresse où ils vendent de très jolies peluches pas loin d’ici ! »

lança-t-il d’un ton joyeux, visiblement satisfait d’avoir trouvé un tel sujet de conversation. Peut être reussirait-il à léguer sa passion des peluches à quelqu’un, qui sait ? Vallait mieux le lui laisser croire, ça lui faisait tellement plaisir à ce grand bambin.
Et puis, mine de rien, avec tout ce débat sur les peluches, Melarian semblait avoir retrouvé le sourire et un peu de bonheur. Rien à voir avec le jeune homme timide qui était entré caché derrière un rideau de cheveux sombres. Et c’était bien mieux ainsi, Dyan se sentait lui-même gêné en présence de personnes mal à l’aise.

Et en plus le jouvenceau semblait disposer à l’aider pour chercher. Excellente nouvelle, sinon ils auraient dû attendre le retour de Edward, ou alors le directeur aurait collé son nez à tous les dossiers un par un dans l’espoir de déchiffrer le nom inscrit dessus. Enfin…le mot « aider » n’était pas tout à fait juste, puisque Dyan lui laissait gracieusement tout le travail. Oh, bien sur, s’il l’avait pu, il se serait mis au travail lui aussi, mais pour le coup il n’était pas d’une grande aide. Se contentant donc de se pousser pour laisser l’espace à Mel de faire ses recherches, il plongea une nouvelle fois dans ses pensées ô combien passionnantes ! Pour le coup, il essayait de se rappeler les heures d’ouverture de cette fameuse boutique de peluche. Eh oui, il ne lâchait pas l’affaire le Dydy… Melarian n’avait qu’à pas entrer dans son jeu, s’il ne voulait pas le voir insister sur le sujet.

La voix de l’anglais le tira pourtant de sa méditation peluchienne, annonçant qu’il l’avait trouvé. Dyan lui desservit son plus beau sourire, tout en tapotant dans ses mains comme pour le féliciter. Ceci fait, il reprit alors place derrière son bureau, le temps que Mel ne signe son dossier. Le jeune japonais déposa ses bras sur son bureau, et accola son menton sur le dos de ses mains jointes. A la question du jeune homme, il releva lentement les yeux vers lui. Un stylo ? Oui il devait forcément y en avoir dans ce foutoir. Bon bon alors… Se rappelant qu’il avait repeint plusieurs stylos bics peu auparavant dans la journée, ses yeux partirent à la recherche d’un objet violet dans le bordel qui envahissait le bureau. Seul problème : tous les dossiers étaient eux même mauves.
Fronçant les sourcils d’un air sérieux qui s’avérait assez comique, et qui ne lui allait d’ailleurs pas du tout, il souleva donc plusieurs dossiers à la recherche désespérée d’un stylo. Finalement, son regard percuta l’objet de sa convoitise, et il s’e saisit, le brandissant d’un air victorieux.

« Le voilà ! »

s’écria-t-il d’un ton joyeux. Il tendit alors le stylo qui avait été grossièrement repeint en violet –on se demandait par qui d’ailleurs hum…- à Melarian pour qu’il puisse enfin apposer sa signature. Reprenant sa position précédente, soit, affalé sur le bureau, il l’observa donc ce concentrer sur le document, lorsqu’une question lui vint à l’esprit.

« Dis, tu veux vraiment pas essayer de me tutoyer ? »

Le tout dit avec une petite moue boudeuse, levant vers Mel les mêmes yeux implorant qu’il faisait souvent à Edward pour obtenir ce qu’il voulait. Voilà qu’il se mettait à faire la même chose avec les pensionnaires…désesperant !

« Non parce que le vouvoiement ça fait affreusement sérieux »

Inutile de préciser que « sérieux » n’était pas réellement le mot qui collait le mieux au directeur…

» Entrée, petit coup de tel...
» Une nouvelle entrée... nouveau chemin.