Teikiatsu - Asile
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Teikiatsu - Asile

Teikiatsu, une alternative pour les fous...
 
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Yuki Wilhelm
Pensionnaire - Pathologie : Névrose hypocondriaque
Yuki Wilhelm


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Pathologie(s) : Névrose Hypocondriaque
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MessageSujet: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyLun 20 Fév à 5:23

Yuki n'avait cessé de se réveiller à maintes reprises durant la nuit, et il n'avait cessé de croire qu'il souffrait d'insomnie.
Mais cette fois, il s'agissait bien plus d'angoisse face au nouveau, face à l'inconnu, face à un changement radical de situation, de mode de vie.

Le vent avait doucement soufflé toute la nuit, la fenêtre ouverte laissait facilement entrer maints courants d'air dans la petite pièce. Sur son futon, il avait du se retourner maintes fois, essayer de faire dos au vents, mais la position n'était jamais confortable, de sorte qu'il se retournait à nouveau... Il s'était finalement levé, était allé chercher une troisième couverture, et avait tenté de se rendormir. Le vent émettait un léger sifflement, un peu comme les gazouillis d'un bébé oiseau, le le doux son d'un carillon entrechoquant ses plaques de bois délicatement découpées...

Il avait du dormir en tout au grand maxime deux ou trois heures.
Le tout était à cause de son ère. Pourquoi il était mort aussi? C'était le seul qui travaillait, sa mère ayant du arrêter sa carrière de geisha...
Oui, c'était donc la faute à son père, si aujourd'hui, il se devait forcer de se rendre à Teikiatsu. Certes, l'inscription là-bas était de libre choix, mais il n'aurait tout simplement pas pu refuser et se placer, lui et sa mère, dans un situation bien trop difficile à gérer financièrement. Il avait donc accepté, sans bronché.

La voiture s'arrêta, et ils sortirent. L'agent à qui s'était adresser sa mère pour trouver un endroit où l'envoyer, en premier. Un homme à la carrure impressionnante, qui savait se faire respecter, et qui d'ailleurs l'était. M. Teikiyo, tel était la façon dont ils l'appelaient. Il portait pour l'ordre un veston noire, surmonté sur une chemise blanche orné d'une cravate rouge, et d'une pantalon noire, lui aussi.
Sorti ensuite Yuki. Il habillait un chandail blanc, manche longue, légèrement transparent pour cause de sa trop mince épaisseur. Dans le bas, plusieurs kanjis, et dans le dos, une simple croix noire. Puis un pantalon grisâtre, sertit de 'straps' un peu partout.
Arriva en dernier, et la plus élégante, la mère de Yuki. Elle avait revêtit un de ses plus beau kimono, et avait remonté ses cheveux, y plaçant une sorte de peigne bleuté, et une fine baguette beige. Elle avait en fait ressortit tout son atreyage [?] de geisha pour ce jour, omettant toutefois la maquillage blanc.
Elle avait insisté pour accompagner Yuki, elle ne voulait pas le laisser partir seul, elle voulait pouvoir le voir jusqu'au dernier moment.

M. Teikiyo poussa la porte, et tous trois entrèrent. Ils devaient apparemment se rendre au bureau du directeur pour l'inscription. L'homme avait l'air de se reconnaître dans l'établissement. Alors soit, il était déjà venu, ou il avait fait une étude approfondit du plan de l'asile avant de s'y rendre.
Yuki ne s'attarda pas à cette question, mais se contenta plutôt d'observer les lieux qui seraient dans quelques instants sa demeure.

Ils arrivèrent finalement au bureau du directeur, ou M. Teikiyo frappa trois petits coups secs à la porte avant d'entrer, suivi de Yuki et de la geisha.
La pièce n'était que de mauve, dans diverses teintes. Le tout semblait abusé, mais le regard de Yuki se porta toutefois automatiquement sur les art japonais accrochés au murs.
Lui et sa mère restèrent légèrement en retraits derrière, alors que M. Teikiyo s'avança vers le bureau et s'en pris de saluer son interlocuteur :

" Bien à vous, je suis M. Teikiyo. "

Il marqua une bref pause, avant de se lancer au sujet de l'adolescent.

" Nous sommes ici pour l'inscription de Yuki Wilhelm. Nous vous avons envoyer son dossier précédemment... "

Il laissa sa phrase en suspense, à l'autre de répondre.
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Dyan Nostrada
Directeur / Admin
Dyan Nostrada


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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyLun 20 Fév à 6:22

[Désolée d'avance pour les fautes, mais suis fatiguée et j'ai la flemme de relire ^____^]

Cette fois-ci, Dyan était occupé à arroser les plantes ornant son bureau. Il venait juste d'asperger d'eau une plante d'une étrange couleur jaunâtre lorsque 3 coups retentirent à la porte. Après avoir reposer l'arrosoire sur une petite étagère, il s'annonça d'un "j'arriiiiiiive" chantonnant. Se postant derrière la porte, il s'apprêta à sauter sur le nouvel arrivant qu'il supposait être Edward lui rendant une petite visite.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, à la place de la silhouette petite et mince du co-directeur, ce fut celle d'un homme grand et majestueux qui fit son entrée. Les yeux du jeune japonais s'arrondirent de surprise tandis qu'à sa suite entraient une jeune japonaise et sans doute un nouveau pensionnaire.
Bien vite, le visage enjoué du directeur se décomposa. Cette fois-ci, c'était sur, c'était un complot! Tous les nouveaux arrivants avaient du se donner le mot pour arriver le seul jour où Edward avait décidé de prendre un peu de congé. Résulat: c'était un directeur irresponsable, farfelu et analphabète qui les accueillait...
Et cette fois-ci, il sentait l'opération "déplacer la montagne humaine hors du bureau" plus difficile que les autres...

Il avait l’impression d’être dans un jeu video, avec des niveaux. Un jeu dont le but était de virer les gens de son bureau. Aux premiers niveaux on trouvait les psychologues, puis les majordomes, et ensuite les… les quoi au fait ? Sans doute les parents… En tout cas, le père était plutôt intimidant, surtout dans cette tenue si…officieuse. Il ignorait pourquoi, mais Dyan avait la hantise des costumes « de pingouin ». Lui-même était en ce jour –et comme tous les autres d’ailleurs- vêtu d’un kimono qui, pour donner dans l’originalité, se trouvait être violet. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le directeur se fondait à merveille dans le décor.
Mais bon, ça n’était pas un homme comme ça, aussi imposant soit-il, qui allait faire changer les habitudes qu’on connaissait à Dyan Nostrada.
Aussi se leva-t-il de son fauteuil d’un petit bond, et, pour changer de d’habitude, un énorme sourire vint fendre son visage qui avait été, jusqu’ici, plus ou moins sérieux. Aussi sérieux que pourrait l’être quelqu’un comme Dyan disons.

« Bonjour, bienvenue à vous ! »

chantonna-t-il alors en posant ses yeux mauves tour à tour sur le dénommé M. Teikiyo, la jeune femme derrière lui qu’il présummait être la mère de Yuki, puis Yuki lui-même. C’était ce qu’on appelle un déplacement massif –disons le plus massif que Dyan n’ait vu pour l’instant.
La suite ne tarda pas à arriver, avec ce qu’appréhendait le plus notre très cher directeur.

« Le dossier…ah..oui »

Maintenant, mission numéro une, trouver le dossier. Seul problème : Dyan ne sachant pas lire, ou plutôt lisant très mal, il lui faudrait coller le nez sur chaque dossier afin d’espérer y repérer le nom de Yuki Wilhelm. Malheureusement, il avait comme le préssentiment qu’il ne ferait pas décoller les deux zigotos d’ici aussi facilement que les autres. Dilemme dilemme…
L’arrivée d’Edward serait pour lui la plus belle des bénédiction en cet instant. Mais comme son très cher ami ne semblait pas disposé à ramener son joli popotin, il lui fallait gagner du temps, et rapidement…

Bon, quite à passer pour un imbécile, autant chercher ce fichu dossier. Après, il pourrait toujours éviter de devoir écrire en faisant remplir les champs du formulaire par le papa ou la maman de Yuki.
S’approchant du bureau à petits pas sautillant, il se pencha, et, sans plus de ceremonie, colla son nez au premier dossier lui tombant sur la main. Ah il avait l’air fin le directeur. Pour un peu, on aurait pu croire qu’il reniflait les dossiers. A ce train là, ils en avaient tous pour toute l’après-midi. Relevant finalement le nez des dossiers, après avoir trouvé un nom dont il avait identifié les deux premières lettres comme étant « W-I », il retourna s’asseoir sur son fauteuil, en position fœtale, comme si c’était là l’attitude la plus normale du monde.

« Désolé de mon comportement, mais j’ai perdu mes lunettes, et je ne vois presque rien sans elles »

expliqua-t-il en guise d’excuse aux trois personnes qui devaient sincèrement se poser des questions au sujet de cet énergumène de directeur. Et questions, il y avait à poser, oh que oui. Ils ne venaient de voir qu’une infime partie de l’extravagance de ce cher Dyan Nostrada. Vallait sans doute mieux pour les deux adultes qu’ils ne voient rien de plus d’ailleurs…
Il accompagna cette pauvre excuse d’un de ses grands sourires dont il avait le secret. Il avait eu cette lueur de génie tandis qu’il collait son nez sur une étiquette où était inscrit un nom qu’il n’avait même pas reussi à lire. Il avait bien conscience de ne pas pouvoir s’adonner à ce petit spectacle sans une explication valable, alors il avait inventé celle-ci, se souvenant des nombreuses fois où Edward avait pu perdre son monocle.
Le dossier qu’il avait entre les mains, il ne savait même pas si c’était le bon. Il avait reussi à lire « Wi » pour le début du nom de famille, et avait croisé les doigts pour qu’aucun autre imbécile n’ait la mauvaise idée de porter un nom de famille commençant lui aussi par « Wi ».
Dans le pire des cas, il demanderait de l’aide pour trouver le bon dossier, avec le bon prétexte des lunettes…

Ouvrant la pochette violette, lentement, très lentement, esperant encore que les deux parents aient l’excellente idée de partir, il fit mine de feuilleter le dossier d’un air pensif, à la recherche d’une feuille à remplir, priant muettement pour que le dieu des coups de pieds ne jettent les deux adultes hors de son bureau d’un coup bien placé…
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Yuki Wilhelm
Pensionnaire - Pathologie : Névrose hypocondriaque
Yuki Wilhelm


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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyLun 20 Fév à 16:05

M. Teikiyo eu un haussement de sourcils à la vue du directeur [ce qu'il devait être, étant le fait qu'ils était dans le bureau de ce dernier]. Le mauve aurait pu être jolie, à une certaine sauce, mais de là à en imprégner la pièce toute entière, et de surcroît, d'agencer son kimono avec le mauvais goût environnant, c'était autre chose. On aurait pu croire à une surmenance visuelle, rien que du mauve, partout, et M. Teikiyo eu même un peu peur de ne plus arriver à distinguer les autres couleurs en sortant d'ici.
Mais il avait appris à garder tout cela pour lui, et du fait, délaissa rapidement son expression de surprise pour reprendre l'air bien plus sérieux qu'il se devait d'adopter.
Ce fut notamment une chance que les deux autres furent aussi bien polie, de sorte que ni la geisha, ni Yuki ne firent quelconque remarque.

Un grand sourire, et de là il ne s'agissait avec certitude pas d'un sourire qui annonça une grande joie, plutôt un sourire forcé, pou leur dire bienvenue, c'est bon, vous êtes-là, mais restez pas, vient de percher sur le visage du directeur. Il les salua, leur souhaitant la bienvenue.
M. Teikiyo l'ayant déjà -légèrement- saluer, il ne fit rien. Mais la geisha, le saluant en se penchant légèrement, Yuki fit de même à sa suite.

En arriva ensuite l'histoire du dossier, et le directeur répondit d'un voix qui ne semblait pas de l'extrême rassurantisme. Il ne semblait plus totalement à l'aise quand il fouilla dans les dossier, puis à un certain instant, colla presque complètement le nez sur l'une des étiquette.
Nouveau haussement de sourcils de la part de M. Teikiyo, la geisha se retourna légèrement vers Yuki, lui échangeant un regard un peu inquiet, avant de retourner la tête.
À l'instant, elle semblait inquiète de savoir si l'établissement était réellement sur, si elle n'aurait pas mieux fait d'apporter l'adolescent en famille d'accueil, ou de le laisser chez eux, et de les vouer à une basse pauvreté, mais s'aurait été peut-être mieux... Mais à présent il était trop tard, il il aurait été d'une grande impolitesse de décider de ramener Yuki à la maison. La geisha aurait paru incertaine, non sure d'elle même, et aurait donc laisser dévoilé une partie d'elle même à un inconnu à l,allure cinglé habillé de mauve, vivant dans du mauve... restait à savoir s'il était possible de penser mauve, mais si c'était le cas, le directeur l'aurait certainement fait. Elle se résigna donc, se disant qu'il n'était qu'un énergumène, et que les autres serait parfaitement corrects. Qu'ici, Yuki pourrait manger, se faire des amis, et vivre correctement. En fait, elle se rattacha aux premiers principes qu'elle avait user pour décider d'envoyer l'adolescent ici.

Le directeur était retourné s'asseoir sur le bureau, d'une position non pas utiliser pour s'asseoir, mais plutôt pour passer le temps dans le ventre de maman avant de naître. Il ne semblait pas à la pointe des convenances, mais personnes n'en dit rien, s'aurait été tomber plus bas que le pauvre directeur.
Il s'excusa, prétextant avoir perdu ses lunettes. Était un réel fait?
La geisha se dépêcha, avant que M. Teikiyo reprenne la parole, car elle ne pouvait pas le couper, s'aurait été impolie, mais elle se rapprocha du bureau, les mains sur les genoux, et se pencha bien bas pour saluer le directeur, avant de se relever et d'une belle voix cristalline, lui demander :

" Pardonnez-moi, mais nous n'avons point de nom pour vous nommez, et il nous serait impolie de pouvoir continuer sans savoir à qui nous nous adressons. "

Elle avait parlé d'une voix douce, et était maintenant installée à la droite de M. Teikiyo. Yuki était alors le seul resté en retrait, à l'arrière. Et il n'avait pas la très grande envie d'avancer, du moins, sans que quelqu'un le lui demande ou propose. Car de lors, il n'aurait pu refuser.

M. Teikiyo finit par enchaîner sur le cas de Yuki, semblant se ficher que le gamin soit rester derrière.

" Pour en revenir au cas de Yuki, comme pré-mentionné dans le dossier, nous souhaitons donc l'inscrire à Teikiatsu. Et comme vous n'avez pas vos lunettes, je pourrais très bien vous porter l'aide dont je peux en vous évitant de lire de nouveau, du moins pour le moment... Donc, pour vous le rappeler, Yuki souffre de névrose hypocondriaque. Le mari de Mayuko, soit donc le père de l'enfant, est mort récemment, et la situation financière est assez grave pour Mayuko, voilà donc pourquoi nous souhaitons inscrite Yuki ici. Pour d'une façon l'aider, et de l'autre, lui empêcher une vie de misère sans sous et permettre à Mayuko de regagner un peu. "

C'était comme si l'homme connaissait la vie complète de Mayuko et de Yuki par cœur. Mais du fait, il était là pour s'occuper de tout, et il avait été d'une nécessité de l'informer...
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Edward Mewan
Co-directeur / Admin
Edward Mewan


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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyMar 21 Fév à 17:11

Pendant que Dyan se dépatouillait dans son bureau, le co-directeur, avait décidé de prendre un petit peu de repos. Il faut dire que les deux directeurs ne pensaient pas avoir d’arrivées avant un moment, et de ce fait, ne se sentaient pas réellement obligés de rester dans leur bureau à longueur de journée. Par chance pour le directeur, Edward avait décidé de lui rendre une petite visite dans son bureau, et de ce fait marchait en sa direction.

Le jeune psychologue avait revêtu ce jour-ci ses habits traditionnels, une large chemise de soie beige, sous laquelle il avait mis une autre chemise, violette celle-ci. Pour habiller ses longues jambes, le co-directeur n’avait pas trouvé mieux que de revêtir sa jupe préférée, une longue robe noire plissée, qui lui descendait sous ses chevilles. Quand à ces dernières, elles étaient cachées par des bottes dont la jupe ne permettait pas de voir la fin. Ainsi paré, le jeune co-directeur était tout sauf masculin comme l’on peut s’en douter. Si l’on rajoute à ceci son visage androgyne et la touche de maquillage qu’il avait posée sur ses yeux, on en conclut qu’il aurait été bien difficile de le classer comme appartenant à la gente masculine.

Doucement, Edward s’avançait vers le bureau de son collègue, prêt à lui faire la surprise. Il longea les longs couloirs séparant le jardin dans lequel il était allé saluer les plantes du bureau de Dyan, passa devant son bureau, ceux du personnel, pour finalement arriver devant la porte, fermée, du bureau de Dyan. Chose qui l’étonna d’ailleurs, car le directeur ne fermait que rarement cette porte, et lorsqu’il le faisait, c’était mauvais signe. Ou du moins, généralement, c’était lorsque Dyan estimait qu’il faisait une bêtise. Fronçant les sourcils, le co-directeur s’avança lentement vers la porte en tendant l’oreille, prêt à entendre des bribes de conversation entre Dyan et… lui-même. Mais quelle ne fut pas la surprise d’Edward lorsqu’il entendit d’autres voix s’émaner du bureau... Des voix adultes, des voix qu’il n’avait jamais entendues. Pendant un court instant, le jeune homme resta immobile, tentant de comprendre ce qu’il s’y disait, mais n’y comprenant pas un mot, il se décida finalement à activer la poignée. Très doucement, le jeune homme tourna le bouton de porte, et poussa finalement le grand bout de bois violet, sans faire aucun bruit, pour ne pas déranger l’homme qui était actuellement en train de parler.

Immédiatement, ses deux pupilles furent attirées par les trois personnes actuellement présentes dans ce grand bureau aux teintes entièrement mauves. De dos, il pu apercevoir un adolescent, ou jeune adulte, dont la très fine taille attira l’attention d’Edward qui posa quelques instants ses yeux sur lui. Mais son regard se détourna finalement sur ceux qui devaient être ses parents. Il y avait tout d’abord cette femme, qui semblait elle aussi fragile d’apparence, vêtue d’un kimono et coiffée d’un petit chignon, et puis cet homme, beaucoup plus imposant, donc Edward pouvait le veston noir. C’était ce dernier qui était en train de parler. Tendant l’oreille, Edward comprit rapidement qu’il parlait de son fils, et qu’il désirait l’inscrire. Ecoutant ce que l’homme avait à dire, le jeune psychologue comprit également qu’il ne s’agissait pas du père de l’enfant, mais sans doute d’un tuteur, ou du nouveau mari de la femme ici présente.

Dès que l’homme finit de parler, Edward s’avança plus franchement, et se positionna devant le trio infernal, pour leur tendre la main, d’abord à l’homme, puis à la femme et enfin à l’adolescent.

« Bonjour, je suis Edward Mewan, co-directeur de cet établissement »

Fit-il, en inclinant la tête dans une volonté de politesse. Il les regarda un petit instant, songeant à tous les papiers qu’il devrait remplir une nouvelle fois, avant de soupirer

« Bienvenue à Teikiatsu »

Immédiatement, Edward se tourna vers Dyan avec un air inquiet, se demandant comment le directeur avait pu s’en sortir avec tant de gens dans son bureau. Avec un petit peu de chance, les parasites venaient seulement d’arriver et n’avaient pas encore été trop traumatisés par la présence de ce directeur pour le moins…extravagant.
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Dyan Nostrada
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyMar 21 Fév à 17:13

A ce train là, Dyan allait rapidement terroriser toute la population de passage à Teikiatsu avec sa très chère couleur violette. Lui qui était pourtant d’une gentillesse débordante, empli de bonne volonté, et qui essayait simplement de se montrer agréable avec tout le monde… Voilà qu’il faisait peur aux gens. En même temps, son excentrisme avait un côté véritablement effrayant…
Mais bon, les trois énergumènes dans son bureau avaient fait le bon choix en décidant de ne pas l’ouvrir sur la couleur environnante. Critiquer le mauve relevait du sacrilège pour Dyan, et sans doute serait-il entré dans une de ces rares colères qui peuplaient ses humeurs. Non, vallait mieux pour tous taire ce sujet. De toute façon, d’ici peu, les deux adultes pourraient fuir le pensionnat. Yuki en revanche devrait s’habituer à être entouré de violet, car tout, absolument tout, avait été repeint de cette couleur sous les bons conseils de Dyan lui-même…
C’était certes de très mauvais gout, mais tenter de lui expliquer ça relevait du suicide.

D’ailleurs, même les dossiers sur lesquels le directeur collait son nez étaient rangés dans des pochettes violettes. Tout pour satisfaire le caprice de Môssieur. On n’arrivait toujours pas à expliquer cette étrange passion d’ailleurs. Elle lui était survenue de manière un peu brutale lorsqu’il était sorti de l’asile. Mais aucun évènement spécial n’avait marqué ce soudain coup e foudre. Du jour au lendemain, le directeur avait commencé à aduler cette couleur, et avait demandé à ce qu’on change la décoration de son appartement. Personne n’avait su expliquer ce phénomène. Personne ne s’était non plus penché sur la question.
En vérité, on pouvait croire que Dyan se raccrochait à cette couleur en dépit d’autre chose. Il n’avait plus de famille, plus de vie, plus rien en sortant de l’hôpital, et il lui fallait se raccrocher à quelque chose. Une sorte de manque affectif. Et si ce manque fut par la suite comblée par Edward qui le maternait sans doute un peu trop, le jeune directeur avait fait de cette étrange couleur sa première bouée de sauvetage. Difficile à comprendre pour les gens normaux… pourquoi s’accrocher à une couleur pour combler un besoin affectif ? Bonne question… Sans doute véhiculait-elle un vieux souvenir, rattaché à sa mère par exemple ?
Quoiqu’il en soit, le résultat était là : Dyan était mauve, tant par ses yeux que ses habits, vivait dans le mauve, et à défaut de penser mauve, il compensait largement en pensant GUImauve.

Enfin bref, finalement, le directeur semblait avoir trouvé le bon dossier, même s’il n’était certain que des deux premières lettres inscrites sur le dossier.
Relevant son nez des feuilles qu’il faisait mine de parcourir avec intérêt, il adressa un sourire d’excuse à la mère de Yuki qui venait juste de prendre la parole.

« Oh oui je suis désolé, je suis Dyan Nostrada »

se présenta-t-il brièvement à son tour, inclinant légèrement la tête en guise de politesse. Il était bien tenté de ne donner que son prénom, détestant qu’on le nomme « M.Nostrada », mais il sentait que ça serait très mal placé vis-à-vis de ces deux là.

Il écouta par la suite religieusement celui qu’il supposait être le père de Yuki lui exposer la situation. Trop absorbé par son écoute de l’homme, il ne remarqua pas desuite l’entrée d’Edward. Et ce n’est que lorsque celui-ci prononça ses premiers mots qu’il ne perçut sa présence. Une lueur de joie traversa son regard mauve, tandis qu’il chantait dans sa tête des « alleluya », remerciant Dieu de son bon geste envers lui.
Sans plus réfléchir à ses acts –eh oui, étrangement, en présence d’Ed, le directeur s’avérait encore plus enfantin qu’à son attitude-, il attendit qu’Ed soit arrivé à hauteur pour lui sauter au cou, enserrant sa nuque de ses bras, le serrant contre lui à s’en étouffer, comme l’aurait fait un jeune enfant avec sa mère. C’était d’ailleurs un tableau plus qu’étrange, puisque Dyan avait facilement deux têtes de plus qu’Edward.

« Edward le grand monsieur il me fait peur… »

chuchota-t-il à l’oreille de sa maman de substitution, d’une voix assez basse pour que personne sauf le co-directeur lui-même ne l’entende.
Cette scène aurait put s’avérer touchante, s’il ne s’agissait pas d’un homme de 24 ans, qui plus est le directeur de l’établissement. Là, il apparaissait clairement que derrière ce corps d’adulte, c’était un bambin qui se cachait.
Relachant son étreinte, il recula derrière Edward, lui laissant le bon soin de parler à sa place, histoire d’éviter de faire d’autres bêtises…
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Yuki Wilhelm
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Yuki Wilhelm


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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyMer 22 Fév à 2:12

Dyan Nostrada. Voilà donc le nom du-dit directeur.
Mayuko s'inclina de nouveau, les deux mèches libres de ses cheveux noirs glissant vers l'avant. Elle sourit au directeur, avant de rajouter, du ton le plus aimable qu'elle se pouvait de faire :

" Enchanté. "

La porte avait émir un léger cliquetis, auquel Yuki s'attarda. Il n'avait la nulle envie d'écouter M. Teikiyo raconter au directeur sa propre vie, il s'était alors rattaché au son qui l'entourait. Mais malgré ce bruit, qu'il rattacha la porte qu'on ouvrait, il ne bougea pas pour le moins du monde.

Comme prédit, la porte s'ouvrit plus rapidement, avant de se refermer, Yuki tourna légèrement la tête, mais il n'aurait pu dire l'appartenance à quel sexe l'arrivant appartenait. Il portait deux chemises, faites de soie semblable à celle utilisé pour les kimonos, et, pour rajouter à l'ambiance voulant prôner le violet, l'une des chemises avait abordé cette même couleur. C'était à croire si cela n'était pas un complot. Si les gens d'ici ne voulait pas faire faire à leur pensionnaire une crise de mauve. Ou alors s'agissait-il simplement d'une nouvelle façon de guérir les malades, «le mauve guérisseur». Mais Yuki ne pouvait simplement pas se rattacher à une hypothèse aussi stupide.

L'homme s'avança, se présentant. Donc du fait, il était co-directeur de l'établissement. Il tendit la main à M. Teikiyo en premier, celui-ci la prit, et la serra dans un sourire, avant de se présenter à son tour :

" Enchanté monsieur. Je suis Teikiyo Oseko. Vice-président de l'association Hane. "

Puis il tendit la main à Mayuko. Mais celle-ci ne la prit pas. Elle s'inclina simplement bien bas, geste bien plus polie, qu'elle avait retenue de ses pratiques de geisha. Elle remontant lentement, souriant à l'homme, les mains enchâssées dans les manches de son kimono. Puis d'une voix douce, elle se présenta à son tour :

" Enchanté. Mayuko. "

Puis il fini par tendre la main à l'adolescent, et Yuki regarda un instant la main de l'homme avec un certain dédain. Non, il ne pouvait pas se résigner à serrer la main de l'homme, la simple idée qu'il puisse attraper des microbes, qu'il puisse devenir malade... Il déglutit un instant, relevant la tête, vers l'homme, puis dit finalement, les mains croisée sur son ventre :

" Enchanté monsieur. "

Il inclina légèrement la tête, dans un bref signe de salutation, très loin de l'expression que pouvait donner le geste de l'ex-geisha.

Puis il finit par leur souhaiter la bienvenue à Teikiatsu. Du moins, c'était ce que sa phrase présageait, avant que, dans un excès de... de quoi au juste? De folie enfantine? Mais du moins, c'était simplement qu'il avait sauté au cou du co-directeur, comme un enfant retrouvant sa mère. Mais le fait était qu'il s'agissait là du principal directeur de l'établissement, Celui qui devait diriger tout le bâtiment, et il semblait bien plus atteint que n'importe qui.
Le rapprochement entre un enfant pouvait très bien servir d'exemple, mais l'idée d'un chiot aussi s'en rapprochait.
Yuki se demanda un instant si sa mère avait encore envie de le laisser ici, lui, du moins, il avait envie de retourner dans leur okiya au plus vite, quitte à devoir ne rien manger et devoir revendre tous ses vêtement.
Mais l,idée de devoir «dealer» avec ce directeur, et tout ce mauve commençai à lui faire peur...

Et si c'était contagieux. Si la folie du mauve s'attrapait? Si le caractère déréglé du directeur était contagieux, si Yuki l'attrapait, et se mettait à sauter sur n'importe qui comme un gamin déjanté. Si... si... Il eut un instant la brusque envie de partir. Réalisant un nouveau fait.
Ils était dans une sorte d'asile, où il y aurait tout plein de gens avec tout plein de problèmes. Des problèmes... qui... pourrait... être... contagieux?

Il tenta un instant de se calmer, il ne pouvait pas avoir l'air fou à cet instant, il ne pouvait pas, face à M. Teikiyo et à ses parents. Non...
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Edward Mewan
Co-directeur / Admin
Edward Mewan


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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyVen 24 Fév à 0:47

La petite famille qui se trouvait dans le bureau de Dyan réussit rapidement à étonner notre cher co-directeur. En effet, si le tuteur, outre sa rigidité apparente, avait semblé normal, la mère de l’enfant avait déjà provoqué chez Edward un abaissement de sourcils. Alors que ce dernier lui tendait la main, cette dernière ne l’avait pas acceptée, et s’était contentée de baisser la tête. Edward ne répondit rien, étonné par ces étranges coutumes. Certes, sa façon de saluer était polie, mais ce qui l’était moins, c’était de refuser une main, ou plutôt de l’ignorer.

Quand vint le tour du fils, les sourcils d’Edward firent un nouveau bond. Décidemment, cette famille ne devait pas être habituée aux serrements de mains. Ed regarda le jeune homme qui le fixait, mais là non plus, n’ajouta rien, se contenant de laisser un petit air frustré prendre part de son visage.

Alors qu’il venait de saluer ces trois étranges personnages, une tornade s’abattit soudain sur la pauvre petit Edward désemparé. Evidemment, l’ouragan n’avait autre nom que celui du directeur, Dyan Nostrada, qui venait de bondir dans les bras d’Ed, ou plus exactement de s’agripper à son cou. D’un air gêné, Edward passa ses deux bras autour du buste du directeur pour le rassurer, se demandant ce qu’il lui avait pris. Certes, Dyan avait des manières étranges, mais de là à sauter au cou de son co-directeur en présence de potentiels parents et pensionnaires, cela en devenait presque inquiétant.

Alors qu’il essayait de comprendre ce qui venait de se passer dans le cerveau de Dyan pour qu’il en vienne à lui bondir au cou, Edward sentit le souffle de ce dernier venir lui chatouiller le creux de l’oreille. Le directeur avait en effet approché sa bouche de l’oreille d’Edward, sans doute pour lui confier un secret d’état, et le co-directeur ne tarda pas à en entendre la vraie nature.

« Ne t’inquiètes pas, je vais m’en occuper, tu peux t’en aller »

Lui chuchota t-il, d’une voix pas plus audible que celle qu’avait utilisée Dyan quelques secondes auparavant. Ce dernier desserra finalement son étreinte pour se placer derrière lui, alors qu’Edward souriait d’un air gêné aux parents qui avaient du être légèrement surpris par la scène.


Edward s’avança alors vers le bureau de Dyan, aussi rangé qu’à son habitude, et repéra finalement le dossier qu’il fallait remplir. Ce dernier était en effet posé tout en haut de la pile, et le directeur l’avait sans doute saisis. Pendant qu’il saisissait le dossier pour en lire les premières lignes, Dyan s’en alla du bureau, saluant au passage les trois énergumènes toujours posés sur leurs chaises. [With l’accord de Dydy, of course ^__^ ]. Edward lui lança un petit regard, avant de replonger ses yeux dans le dossier. Repérant finalement les endroits qu’il fallait à présent remplir, il prit un stylo et apposa son nom, ainsi que celui de l’établissement à la droite du cadre.

Relevant ensuite la tête, il tendit les documents à la famille Wilhem, ou plus précisément au tuteur, sans oublier bien sur de joindre le stylo pour remplir les cases vides.

« Voilà les documents, normalement tout y est, il ne vous reste plus qu’à signer »

Fit-il, avec un grand sourire. A présent, Edward n’attendait qu’une chose, c’était de finir ces formalités imposantes, d’indiquer la chambre au pensionnaire, pour pouvoir rejoindre Dyan et le rassurer. Fixant le tuteur, le co-directeur fronça finalement les sourcils. Cet homme avait l’air si sérieux, si carré… il voudrait sûrement tout faire dans les règles de l’art et relire tout le long dossier avec lui, faire des centaines de vérifications, recommandations, réclamations qui enchantaient déjà Edward. Malgré tout, ce dernier ne voyait pas réellement comment se débarrasser du parasite sans passer par la paperasse et les beaux discours. Il saisit tout de même une clé violette, pour ta tendre au propriétaire.

« Voilà, votre chambre sera la numéro 2 »


[Dyan est sorti du topic sur son accord happy ]
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Yuki Wilhelm
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyVen 24 Fév à 4:02

Aux salutations, le co-directeur sembla aborder un air frustré devant les manières de la geisha, et le dédain que Yuki avait éprouvé devant la main de ce dernier. Mais personne ne sembla en prendre part, leur attention avait directement été attribuée au phénomène du directeur sautant sur M. Mewan.

Le directeur avait semblé murmuré quelque chose dans l'oreille de son associé, après quoi le co-directeur y répondit, lui aussi tout bas, de sorte que ni Yuki, dit Mayuko, ni M. Teikiyo ne puisse entendre. Le directeur se cacha ensuite derrière M. Mewan, avant de finalement disparaître entièrement. C'était entièrement un énergumène ce directeur, au moins, l'autre semblait bien plus discipliné, et apte à avoir plus de diplôme que Dyan. C'était simplement à espérer que le directeur était le seul membres du personnel aussi... affecté?

Puis M. Mewan leur souri d'un air gêné, mais personnes ne fit de commentaires sur ce qui s'était passé sous leur yeux à quelques instants précédents. Certes, l'événement les avait marqués, mais entre cela et qu'il puisse passer un commentaire, le tout aurait parut trop déplacé, et ils ne pouvait pas se permettre de se mêler à la vie du l'être le plus haut de l'échelon de l'établissement.
Mais sur le tout, Yuki n'avait plus la moindre envie de rester. L'établissement faisait peur, avec tout ce mauve, tout ce mauve [oui, de nouveau, il y en avait vraiment beaucoup en fait x__X], et ce directeur.
Il avait la nette envie de tourner talon et de partir, d'autant plus quand Edward tendit à M. Teikiyo les papiers à signer, puis finit par s'adresser à lui, lui tendant une clé, lui annonçant qu'il serait dans la chambre numéro deux. Il fixa un instant la clé, puis les papiers, avant de finalement se décider à attraper la clé du bout des doigts, avec un dégoût apparent. Combien d'autres avant lui avait touchés à cette clé? Combien de microbes avaient parsemés le bout de métal?

Il resta là un instant, à fixer l'objet métallique, sans bouger... Puis sa mère se retourna vers lui, attrapa l'objet, sortit un tissus rosé de sa poche et frotta la clef avec. Puis elle la retendit à l'adolescent, qui cette fois la prit, et la fourra dans sa poche.

M. Teikiyo prit les papiers que le co-directeur lui tendit. Il parcourra rapidement des yeux les endroits où il devrait signer, avant de revenir vers le haut et de commencer à lire les grandes lignes.
Il finit par s'asseoir sur l'une des chaises pour pouvoir lire plus facilement...

Non, Yuki n'y pouvait plus, il ne pourrait pas rester dans un lieu où il risquerait de tomber malade toute les secondes. Il décida finalement de partir, se retourna vivement, et fit quelques pas vers la porte, mais sa mère avait vite fait de le rattraper, et lui lança :

" Qu'est-ce qui te prend? "

Puis elle le gifla, non, pas vraiment fort, mais le geste était là. Elle l'avait giflé peut-être seulement deux ou trois autre fois depuis tout jeune, mais c'était que pour elle, répondre de tel geste devant les gens haut-placé [et quel que soit dans quel niveau] était pure impolitesse, et du même geste, Yuki humiliait la geisha à son tour.
L'adolescent refreignit quelques larmes, avant de répondre, d'une voix un peu plus basse :

" Maman... je... je jeûnerais s'il le faut. Ça sera comme si j'était pas là, s'il te plaie, laisse moi pas ici. "

Mayuko passa un regard légèrement plus tendre sur son enfant, non, elle n'avait pas non plus l'envie de laisser Yuki dans un tel lieu, mais elle y était obligé, elle ramena le garçon proche du bureau, Yuki avait maintenant la tête baissé légèrement à l'avant, signe de soumission?
Il venait de décider qu'il ne parlerait plus. Voilà.
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Edward Mewan
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptySam 25 Fév à 4:02

Edward dut rester un moment immobile, sa main gauche tendue en l’air, tenant du bout des doigts une petite clé mauve. En effet, loin de la saisir comme n’importe quel pensionnaire l’aurait fait, Yuki s’était contenté de la fixer, avec un regard de dégoût. Observant cette réaction étrange, le co-directeur fronça les sourcils, attendant que le nouvel inscrit daigne saisir le petit bout de métal. Il était sur le point de l’ajouter pour faire du bruit, comme il aurait pu le faire avec un chien, lorsque ce dernier se décida finalement et attrapa précautionneusement la clé, sans lâcher son air de dégoût.

Rapidement, le co-directeur qui n’était pas plus stupide qu’il ne le paraissait, comprit que le jeune devait être atteint de névrose obsessionnelle, ou encore d’une phobie des microbes. A moins qu’il n’ait peur de lui ?

Mais comme pour confirmer ses doutes sur une quelconque névrose, la mère de l’enfant attrapa la clé et l’essuya avec un petit tissu. Cette fois-ci, Yuki parut suffisamment rassuré pour la mettre dans sa poche. Il allait s’amuser ce jeune homme, avec toutes les poignées de portes, ou même ses colocataires s’il n’osait rien toucher dans l’établissement… Enfin, s’il s’arrangeait avec des mouchoirs, Edward lui procurerait des réserves de mouchoirs pour le rassurer

Soudainement, le nouveau pensionnaire se leva, et sans plus de cérémonies, se dirigea vers la porte du bureau. Sans rien dire, se contentant de prendre un air étonné, Edward regarda le nouveau venu s’en aller vers la sortie. Mais avant qu’il n’aie eu le temps de s’échapper, sa mère s’était levée et avait rattrapé le petit fuyard, sans oublier de le sermonner.

Une nouvelle fois, le co-directeur se contenta d’observer la scène, sans rien oser dire. Si les parents décidaient finalement de laisser leur fils dans un pareil endroit, il allait leur donner bien du fil à retordre. La geisha donna finalement une petite gifle à son fils, qui se contenta de répondre à sa mère en la suppliant de e pas rester dans l’établissement.

Après un petit silence, notre co-directeur prit à nouveau la parole, pour essayer de rassurer cette cohorte de gens étranges qui ne faisaient que le surprendre depuis son entrée dans le bureau

« Rassurez vous, je sais que le directeur est un petit peu… excentrique, mais les pensionnaires sont très bien encadrés ici »

Fit Edward, joignant à ses paroles un petit sourire presque intimidé. Il baissa un instant les yeux sur son bureau, pour les relever quelques secondes plus tard et voir que le jeune homme se tenait à présent devant son bureau.

« Je suis sur que vous vous y sentirez à l’aise.. le personnel est compétent, et les locaux très confortables, ne vous en faites pas »

Il jeta ensuite un petit coup d’œil à l’homme qui n’avait pas parlé depuis un petit moment, sans doute occupé par les formulaires qu’Edward lui avait donnés à remplir. Mais son regard se reporta vite sur la mère et son fils qui étaient toujours devant son bureau, debout, attendant sans doute d’autres paroles d’un directeur

« Vous savez, vous pourrez rendre visite à votre fils aussi souvent que vous les désirerez, les visites sont totalement autorisées »

Fit-il, espérant que ceci rassurerait mère et fils. Après ça, si Yuki n’était toujours pas convaincu, rien mis à part sa mère ne pourrait le forcer de rester. Contrairement aux hôpitaux psychiatriques, l’envoi à Teikiatsu n’était pas obligatoire, et il était techniquement impossible pour le personnel d’obliger les pensionnaires d’y aller.

Edward se tourna à nouveau vers l’homme, songeant qu’il devait avoir finit de remplir les quelques cadres vides. Tout en jettant des coups d’œil rapides à la famille Wilhelm, Ed se rapprocha de l’homme pour reprendre les papiers signés

« Bien, avez-vous encore des questions, besoin de renseignements, conseils, indications ? »

Demanda t’il finalement, s’adressant tout autant à l’homme qu’à la mère et sa progéniture.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptySam 25 Fév à 5:53

Le co-directuer tenta de les rassurer, leur expliquant que même si le directeur était excentrique, les pensionnaires étaient bien encadrés. Mais même cela ne suffit pas à rassurer qui conque de la petite assemblée.
C'était à ce demander s'ils se devaient de croire qui conque dans cet établissement, et ce, même si le co-directeur semblait plus professionnel que Dyan.

Puis il s'adressa finalement s'adresser à Yuki, qui releva le regard vers le co-directeur, d'un air légèrement piteux. On voyait très bien dans son regard qu'il n'avait la nulle envie de rester ici, mais que sous la demande de sa mère, il allait rester. Et le simple fait de retourner chez li lui ferai avoir sa mère sur le dos, comme quoi il était un irresponsable égoïste qui ne pensait juste à lui, comme quoi il aurait parut d'une grande impolitesse, qu'il avait brisé leur réputation... qu'il... qu'il... Et ainsi de suite.
«Le personnel est compétent, les locaux très confortables...» Mais oui, pour sur, le personnels devait être très compétents! Il fallait simplement espérer que ce n'était pas réellement le directeur qui engageait ses employés, sans quoi, ceux-ci risquaient d'être aussi fou que lui, et peut-être sans nulle compétence.
Quant aux locaux très confortables, oui, peut-être bien, mais cela ne résultait pas qu'il ne devait pas êtres très propres, qu'il devaient êtres parsemés des microbes de tout ceux qui passaient par là... Des millions de microbes différents... Des millions de microbes de purs inconnus... Une multitude de possibilité de maladies à attraper. Il aurait du s'apporter un masque à oxygène.

Il espéra simplement que les médecins ici étaient compétents, et qu'il avait tout les 'trakla' nécessaire pour faire passer à Yuki tous les tests que ce derniers exigerait.

Yuki ne dit rien, il s'était dit qu'il ne dirai plus rien, du moins, pour le moment, et à cet instant, il n'avait pas l'envie de désobéir à sa parole.

Puis le co-directeur se retourna vers Mayuko, et lui dit qu'elle pourrait visiter sont fils quand elle le voudrait. Elle releva un peu plus le regard vers M. Mewan, avant de rajouter :

" Pardonnez-moi M. Mewan, mais j'aurais une question. Les sorties sont-elles autorisées? "

Yuki se retourna vers sa mère avec un regard perplexe, pourquoi elle demandait cela? Si elle l'envoyait ici, n'était pas pour ce débarrasser de lui? Du moins, c'était sur quoi Yuki s'était rabattu à l'instant, frustré que sa mère ne veuille pas le ramener.

Entre temps, M. Teikiyo avait rapidement fini de lire les grandes lignes du document, et s'était appliqué à remplir les champs indiqués. Le co-directeur reprit finalement les feuilles et leur demanda s'ils avaient encore des questions ou quoi que ce soit d'autre.
M" Teikiyo reprit la parole :

" Non, ce sera correct. Merci bien, monsieur. "

Puis Mayuko rajouta finalement :

" Heureuse d'avoir fait votre connaissance, Yuki devrait être ici entre de bonnes mains alors. "

Elle s'inclina, même si elle n'était pas persuadée des paroles qu'elle venait de dire.
Puis, elle se pencha vers Yuki, lui donna un léger baiser sur les cheveux, avant de lui murmurer :

" Ça va passer vite, tu vas voir. Bientôt, on pourra de nouveau vivre et tu reviendras. Je t'aime Yuki. "

Yuki eu un léger sourire, quelque peu forcé, il était triste à l'instant, car il quittait à cet instant tout son monde. Il se retourna vers sa mère et M. Teikiyo qui partait, les regardant d'un air quelque peu triste, avant de se retourner de nouveau vers Edward, la tête baissé, ses cheveux cachant son visage, avant de, peut-être une minute plus tard, relever le regard et de demander timidement :

" Dites, monsieur, je dois aller où?... "
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Edward Mewan
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptySam 25 Fév à 16:42

L’attention d’Edward fut une nouvelle fois attirée par la mère du pensionnaire, alors que cette dernière posait une autre question. Immédiatement, le co-directeur releva la tête vers elle, d’un air quelque peu étonné

« Des sorties ? »

Répéta t’il, comme s’il venait d’entendre un mot loufoque ou inconnu. En réalité, la raison de cet étonnement était autre, et c’était simplement que le jeune co-directeur n’avait encore jamais réfléchi à la question. Il marqua une petite pause, le temps de réfléchir, sans oublier le perpétuel abaissement de sourcils, avant de replanter son regard dans celui de cette femme

« Oui, bien sur, mais elles doivent être encadrées et il vous faudra alors venir signer une décharge de responsabilité »

Fit-il, fier de la réponse qu’il avait pu improviser. A ses yeux, elle faisait assez professionnelle et sérieuse pour qu’elle ne paraisse pas totalement improvisée en cinq secondes, c’était l’essentiel. Après, il faudrait encore voir s’ils possédaient de tels papiers, mais dans le bordel innommable qui trônait sur le bureau, il devait sûrement il y en avoir, enfouis sous des tas de factures d’électricité et de gaz.

Edward se retourna finalement vers l’homme qui venait de terminer de remplir les documents et les reprit. Le co-directeur jeta un bref regard aux pages à remplir, cherchant à savoir si tout correspondait. Mais toutes les cases semblaient remplies, et l’homme ayant l’air sérieux, Ed ne s’attarda pas tellement sur le document, et préféra poser sa dernière question à la mère du nouvel inscrit.

Heureusement pour notre petit co-directeur qui pensait ne pas en avoir finit de sitôt avec ces formalités, la femme ne demanda plus rien, l’homme non plus, et se contenta de le remercier, ce à quoi Ed répondit par un petit geste de la tête. Il regarda ensuite la femme saluer son enfant, l’embrasser, avant de finalement se diriger vers la sortie accompagnée de M. Teikiyo. Edward les salua tous deux d’un geste de la tête, n’osant plus cette fois retenter de leur serrer la pince. Lorsque la porte du bureau fut à nouveau fermée, le co-directeur reporta finalement son regard vers le nouveau pensionnaire, qui n’avait pas bougé d’un poil.

Son visage était toujours penché vers le sol, les mèches de cheveux lui retombant devant les yeux. Un petit silence s’installa, durant lequel Yuki garda les yeux rivés sur le sol, et Edward sur le visage du nouvel arrivant caché par ses cheveux. Ce fut finalement ce dernier qui reprit la parole timidement, après avoir laissé passer une bonne petite minute pour entendre les mouches voler.

Immédiatement, Edward revêtit son petit sourire, pour accueillir la question du nouvel arrivant

« Si tu veux rejoindre ta chambre, elle est au premier étage, tu peux y accéder par n’importe quel escalier du bâtiment »

Fit il, sans quitter son petit sourire. Le co-directeur ne savait pas réellement comment rassurer cet individu devenu subitement timide et presque apeuré, et la seule manière qu’il avait à disposition était le sourire, ce perpétuel sourire.

« Ne t’inquiètes pas, ça va très bien se passer, et si tu as le moindre problème, tu peux revenir dans ce bureau quand tu veux »

Edward se dirigea finalement vers la porte de son bureau pour l’ouvrir, et ainsi montrer du bras les escaliers au bout du couloir, qui menaient directement au premier étage
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MessageSujet: Re: Une nouvelle entrée... nouveau chemin.   Une nouvelle entrée... nouveau chemin. EmptyMar 28 Fév à 2:18

Mayuko avait simplement acquiescé à la réponse improvisée du co-directeur. Même si elle trouvait le tout un peu exagéré, Yuki restait tout de même son fils, et l'histoire de la décharge de responsabilité... Teikiatsu n'était-il pas une asile à inscription facultative? Ne fut-il, elle n'avait pas l'intention de contrer les règles de l'établissement, et elle n'allait pas non plus aller sortir Yuki chaque semaine. Un fois, de temps en temps peut-être, et ces formalités n'iraient pas change rune grande partie de sa vie. C'était simplement à voir.

Puis ils étaient partis, laissant Yuki seul...

Le co-directeur sourit suivant la question de l'adolescent. mais Yuki ne posa qu'un très lent instant sur les yeux de celui-ci, s'y fuyant aussi rapidement, de sorte que la brève attention qu'il avait porté à ceux-ci ne devrait certes pas paraître indiscrète.
Il avait vaguement tenté d'observé plus en profondeur le bureau dans lequel il se trouvait. Mais vraiment, le mauve semblé dominer tout, jusqu'à plusieurs décorations de la pièce. Toutefois, de jolies objets décoraient celle-ci. Et il s'attarda vraiment plus profondément sur les peinture japonaises. Elles étaient jolie.

Il fallait dire que Yuki peignait aussi. Mais ses peinture étaient presque essentiellement dans les teintes de noires avec une seule couleur dominante suivante... Mais l'attention n'était pas là.

Edward lui avait répondu, qu'il devrait aller au premier, et qu'il pouvait y accéder par n'importe qu'elle escalier. Et il souriait de nouveau.
Puis le co-directeur tentant de le rassurer, Yuki releva légèrement la tête, et sourit, avant de rajouter :

" Merci. "

Simple, mais il n'avait pas trouver plus explicatif à dire. Il lui fit une légère révérence en ce penchant un peu à l'avant. Puis i traversa la porte que M. Mewan lui tenait et ce dirigea doucement, traînant son sac avec lui, vers l'escalier que ce dernier lui tenait...

[arf, comment faire court x__X]
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